Lyon : soupçonné d’environ 200 cambriolages, il aurait semé des cailloux pour cibler les lieux
En juin dernier, un Bulgare de 52 ans a été appréhendé à Lyon pour une série de cambriolages commis dans cette ville mais aussi Montpellier et Dijon. Le suspect aurait semé des cailloux devant les domiciles qu'il souhaitait visiter.
Une série de près de 200 cambriolages pourrait bien avoir pris fin après l’interpellation, en juin dernier, de son auteur présumé. En 2016, dans l’Hérault, un ADN inconnu des fichiers de la police avait été récupéré par les enquêteurs spécialisés de l’unité des atteintes aux biens de la sûreté départementale. Cette empreinte génétique, révèle le Midi Libre, avait malgré tout été conservée dans l’attente d’une possible identification.
174 cambriolages relevés à Montpellier, Lyon et Dijon : un point de repère
De similaires traces avaient été relevées en dehors de l’Hérault. C’est ainsi à Lyon, dans le Rhône, et à Dijon, en Côte-d’Or, que d’autres cambriolages avaient été commis. Au total, 174 faits de ce genre avaient été enregistrés, incluant 24 rien que dans la région montpelliéraine. Des faits qui semblaient tous partager le point commun d’un point de repère laissé devant chaque domicile visité quelques jours plus tôt. Leur auteur s’assurait que les lieux étaient vides pour pouvoir agir dans une relative quiétude.
En juin, un suspect a correspondu avec l’ADN enregistré en 2016
Il aura fallu attendre plus ou moins quatre ans pour que l’enquête rebondisse. C’est ainsi le 14 juin dernier que les policiers de Lyon ont mis la main sur un suspect dont l’ADN correspondait avec celui récupéré en 2016. Une information judiciaire a été ouverte et cet homme de 52 ans, d’origine bulgare et domicilié au Mans, a délivré des aveux en garde à vue. Il a ainsi expliqué qu’il lui arrivait effectivement de laisser une pierre, un caillou devant les domiciles qu’il comptait cambrioler. Si l’objet demeurait le lendemain, c’était le signe d’un appartement vide. Le suspect, ayant reconnu la majorité des faits, a été placé en détention provisoire. L’enquête suit son cours avec la réunion des procédures montpelliéraine, lyonnaise et dijonnaise.