Loire-Atlantique : jugé pour avoir voulu punir un adolescent qui fouettait son frère avec un torchon
Lundi en Loire-Atlantique, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné à un homme de 29 ans à huit mois de prison avec sursis pour avoir agressé son jeune voisin. Le prévenu était ainsi jugé pour avoir voulu punir l'adolescent qui fouettait son frère avec un torchon.
Les faits ayant été jugés en tout début de semaine remontent au 8 août 2019. Ce jour-là à Vritz, en Loire-Atlantique, un homme d’une vingtaine d’années avait observé son voisin de 17 ans en train de fouetter son jeune frère avec un torchon enroulé. Les deux adolescents se trouvaient alors chez leur père, précise L’Éclaireur de Châteaubriant. Après l’intervention d’un couple de voisins, les deux frères avaient expliqué qu’ils se livraient à un “jeu”.
Il envoie un adolescent à l’hôpital pour des coups donnés à son frère
Quelques minutes plus tard, le voisin vingtenaire était venu frapper “très fort” à la porte d’entrée de la famille en menaçant de la “défoncer”. Il aurait ensuite donné “trois ou quatre coups de poing” et “deux coups de genou dans la tête” du mineur de 17 ans. La victime, qui s’était retrouvée avec une “dent cassée” et la “lèvre éclatée”, avait nécessité une hospitalisation. Nos confrères semblent vouloir dire que l’auteur présumé de l’agression aurait pu croire que c’était son propre petit frère que l’adolescent de 17 ans fouettait avec un torchon.
En son absence, il est condamné à 8 mois avec sursis
C’est en son absence que le prévenu de 29 ans a été jugé lundi devant le tribunal correctionnel de Nantes. Le procureur de la République a désigné un “chevalier blanc” s’étant adonné à une “violence gratuite” et incompréhensible. Six mois de prison ferme ont été requis à l’encontre de l’accusé, déjà condamné trois fois. La juge a finalement décidé de huit mois avec sursis, une peine assortie de la “privation du droit d’éligibilité”. Il aura à verser 150 euros de dommages et intérêts à la mère de la victime, et c’est le 11 juin 2021 qu’il prendra connaissance, lors d’une audience, du montant à payer à l’adolescent. Pour l’heure, le prévenu doit également s’acquitter d’une provision de 800 euros et de 600 euros supplémentaires au titre des frais de justice.