Les jeunes alcoolisés augmentent leur dépendance à l’âge adulte
L’alcool chez les jeunes est un sujet complexe que les autorités tentent de combattre. Les adolescents sont de plus en plus nombreux à consommer ce type de boissons. Une récente étude est également inquiétante.
L’institut national de la santé et de la recherche médicale publie une étude alarmante notamment sur le comportement des jeunes. Lorsque ces derniers ont une consommation régulière de boissons alcoolisées, ils seront plus fragiles à l’âge adulte. Ainsi, plus on boit jeune, plus le risque de dépendance après 20 ans est fort. Cette constatation a été réalisée grâce à une enquête menée sur des rats. Ces derniers étaient âgés de 30 à40 jours et ils ont été placés dans une situation régulièrement observée chez les adolescents, le binge drinking. Cette pratique consiste à consommer en quantité importante de l’alcool pour atteindre le plus rapidement que possible l’ivresse. Les rats adultes avaient ensuite tendance à faire tout ce qu’ils pouvaient pour obtenir de l’alcool. Ainsi, la consommation à l’adolescence favorisait cette dépendance à l’âge adulte.
Pas automatiquement dépendant
Le phénomène a donc été transposé aux Humains et les chercheurs ont tenté de comprendre cette augmentation du risque. Le cerveau serait en effet perturbé et chamboulé par la consommation régulière d’alcool dès le plus jeune âge. Ainsi, plus une personne boit tôt plus le risque de dépendance augmente. Cette étude est assez alarmante, car il faut savoir que 80% des adolescents de moins de 17 ans ont bu au cours de ce mois. La période festive a également contribué à une forte consommation de boissons alcoolisées. Les chercheurs à l’origine de cette enquête tentent également de prendre du recul vis-à-vis des résultats. Il y a un risque à prendre en compte au niveau de cette addiction à l’âge adulte. Pourtant, un adolescent qui boit ne sera pas automatiquement dépendant plus tard.
Cela relève également du comportement de la personne. Le phénomène de l’ivresse est recherché par un maximum d’adolescents. Ce genre d’enquêtes est donc alarmant, mais d’autres facteurs comme l’état psychologique, l’éducation, l’environnement sont à prendre en compte.