Le parti pirate reste à la traine aux législatives
Le parti pirate français n'a pas franchi le seuil fatidique permettant d'obtenir un financement public lors du premier tour des législatives. Ce résultat est décevant, comparé à celui qui a été réalisé en Suède, en Allemagne et en Autriche où l'on compte des élus.
Ce parti né en Suède, défend en France, en particulier la liberté du téléchargement sur Internet. Ce mouvement est né comme bien d’autres sur Internet. Il s’est constitué en parti, au niveau français, depuis environ un an. S’il affirme avoir 2 000 inscrits sur son forum et 19 000 followers sur Twitter, il semble que le nombre des membres formels ne soit que de 400.
La curiosité et le désir d’en apprendre plus a surement motivé les gens à suivre ce parti, mais de là à se rendre aux urnes pour leur donner leur voix, il y a manifestement un fossé qu’il n’a pas réussi à franchir. On peut toutefois noter que certaines régions se distinguent. En effet, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, départements proches de l’Allemagne, 5 candidats sur dix ont franchi la fameuse barre des 1%, surtout dans les grandes villes, dont 3 à Strasbourg, 1 à Colmar et à Sélestat.
En dehors de l’Alsace, le Nord et la Haute-Garonne ont obtenu des scores à un peu plus de 2%, il en est de même dans la 7e circonscription des Français en Allemagne qui détient le record avec 2,85%. Dans tous les cas, le parti pirate devra compter sur la générosité de ses adhérents et sympathisants pour préparer les élections à venir. L’implantation de ce groupement est surtout présente en Ile de France, en Alsace, dans la région lyonnaise et en Midi-Pyrénées, il devra étendre son organisation s’il veut obtenir des scores suffisant pour que certains candidats puissent siéger.