La scission du groupe Public Enemy n’était en fait qu’un canular
Flavor Flav "ne peux pas" être viré du groupe de hip-hop comme l'explique Chuck D qui a expliqué les détails derrière cette blague organisée afin de faire leur promotion.
Tant bien même la relation entre Flavor et le reste du groupe a connu des meilleurs jours, la séparation annoncée entre le rappeur et Public Enemy semblait de fait montée de toutes pièces à partir d’une blague juridique. Pour rappel des faits, les représentants légaux de Flavor avait envoyé une lettre de mise en demeure à Chuck D pour son intention d’utiliser le nom de groupe de rap à destination d’un concert donné au cours d’un rallye politique du candidat démocrate Bernie Sanders aux primaires de son parti.
Pas d’embrouille à Long Island
Chuck D s’explique sur l’origine de cette farce dans des propos rapportés par le site Billboard : “Flavor ne sait pas faire la différence entre Bernie Sanders, Barry Sanders [ex-joueur de football américain, NdlR] et le Colonel Sanders [mascotte de la chaîne de fast-food KFC]. On avait déjà parlé de ça en amont. Public Enemy Radio est monté sur scène, son avocat nous a envoyé une mise en demeure. Je me dis alors, “Bien joué”. Mais en public, je suis genre, “Mec, ne nous colle pas encore un procès”. Il ne le fera pas. Mais je peux le dire!” Tout cela n’aurait eu pour but que de faire de la pub pour leur prochain album dont le single est sorti hier. “Je ne dit pas que c’était un canular. Je dis juste que l’intention de base était d’attirer votre attention.”