Katy Perry : la Chine choquée par un drapeau porté par la chanteuse
Pendant un concert donné en Chine, la chanteuse Katy Perry a interpellé l'assistance en revêtant un drapeau taïwanais offert par un spectateur.
Convenons pour débuter d’un rappel historique. Au commencement, l’île de Taïwan n’était rattachée à aucune nation. Ce n’est qu’au terme du XVIIe siècle que cette situation évoluera avec l’administration de la Chine puis celle du Japon, avant que Taïwan ne soit de nouveau administrée par l’Empire du Milieu en 1945.
Cependant, rien ne semble permettre d’indiquer de manière formelle et officielle que Taïwan soit ou bien indépendante, ou bien chinoise. Les deux pays entretiennent donc des relations assez conflictuelles depuis maintenant plus de soixante ans, et il n’est pas dit qu’une embellie soit à l’ordre du jour. En particulier depuis un récent concert de Katy Perry.
Chine : en colère de voir Katy Perry porter Taïwan sur son dos ?
Mardi, la chanteuse américaine était ainsi en représentation en Chine au Taipei Arena. Elle est apparue habillée d’une robe décorée de fleurs de tournesol, un élément récurrent chez l’artiste. Rien donc de foncièrement anormal ici, jusqu’au moment où Katy Perry s’est enveloppée d’un drapeau taïwanais qu’un spectateur lui avait offert.
Un geste non prémédité pour l’organisateur du concert
Un geste qui n’a pas manqué de faire réagir, provoquant déceptions, manifestations de soutien mais aussi des interrogations. MYTF1News indique en effet que des voix se posent la question de conséquences diplomatiques entre la Chine et Taïwan suite à cet “incident”. Et si l’on peut se demander si Katy Perry était bien consciente que le tournesol a été l’emblème du mouvement étudiant anti-chinois de 2014, l’organisateur du concert dément une prétendue préméditation. Un responsable de Fanta Integrated Marketing Co a ainsi déclaré auprès de l’AFP : “Nous n’avons pas prémédité [l’histoire du] drapeau pour Katy Perry. La robe à fleurs de tournesol fait partie de sa garde-robe de scène et n’a aucune signification politique.”