Journée mondiale de Parkinson : “mieux faire connaître la maladie”
Le 11 avril prochain se tiendra la Journée mondiale de la maladie de Parkinson. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé saisit l'occasion pour contribuer à une mobilisation du grand public sur ce mal aux symptômes peu ou mal connus.
Si la Journée mondiale de la maladie de Parkinson aura lieu le 11 avril 2016, la mobilisation pour une meilleure sensibilisation du grand public a déjà commencé dans l’Hexagone. Samedi, l’association France Parkinson a ainsi tenu une conférence à la cité des sciences et de l’industrie de Paris sur le thème “Vivre avec la maladie de Parkinson”.
Et il est également question de plus de 40 évènements régionaux lundi prochain. À cette occasion, le ministère des Affaires sociales et de la Santé exprime par voie de communiqué son soutien à la mobilisation, qui s’opèrera en particulier sur les réseaux sociaux.
Parkinson : plus de 160.000 malades en France
On estime qu’en France, plus de 160.000 personnes sont touchées par cette maladie, un chiffre difficile à établir précisément en raison de symptômes n’étant “pas facilement détectables en début de maladie”. Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, la maladie de Parkinson n’est pas uniquement synonyme des tremblements de plus en plus présents chez le patient.
Le communiqué du ministère explique en effet que “la maladie de Parkinson est une maladie invalidante : symptômes moteurs (raideur, lenteur et perte d’équilibre) et symptômes non moteurs (troubles gastro-intestinaux, difficultés à parler, dépression…). Elle impacte la qualité de vie des personnes malades mais reste peu comprise du grand public.”
Plan Maladies Neuro-Dégénératives : des actions jusqu’en 2019
En 2014, l’État avait lancé le Plan Maladies Neuro-Dégénératives (PMND), censé courir jusqu’à 2019 et consistant en “des actions selon plusieurs axes pour améliorer les soins apportés aux malades, leur vie quotidienne dans la société et pour développer la recherche”.
Parmi les points mis en avant dans le cadre du PMND, citons la recherche (“pour transformer les découvertes des chercheurs en cibles thérapeutiques”), la formation des professionnels ainsi que celle dédiée aux proches aidants, et enfin “la conduite de réflexions éthiques menées en particulier par l’espace éthique national maladies neuro-dégénératives (EREMAND)”.