Jarry s’agace d’être décrit comme « trop gay » et « efféminé »
L'humoriste s'est livré sur ces qualificatifs et n'apprécie pas vraiment d'être décrit de la sorte, notamment par les médias.
Jarry est bien connu par les spectateurs français, fréquemment invité sur les plateaux télévisés. Qualifié de « trop gay » et « efféminé », l’humoriste est revenu sur ces étiquettes collées sur sa personne, malgré lui, au micro de L’Instant M sur France Inter, relaie Télé-Loisirs. Jarry était notamment présent pour promouvoir sa nouvelle bande-dessinée appelée Vic et Tim : Jarry et ses enfants. Une œuvre dans laquelle ce dernier évoque son rôle de père.
Jarry revient sur ces étiquettes qu’il n’apprécie pas
C’est le vendredi 15 janvier que Jarry est revenu sur les étiquettes collées par certains programmateurs, directeurs de chaînes et médias. L’homme a évoqué certains épisodes de sa carrière, notamment les critiques en rapport avec sa manière d’être.
Certains programmateurs, certains directeurs de chaînes m’ont dit : ‘tu sais tu vas peut-être faire peur à la ménagère alors essaye de maîtriser ta manière d’être’. On m’avait demandé d’effacer ce côté féminin chez moi. Je me suis entraîné dans mon salon et je n’ai pas réussi à faire croire au gens… En fait je me suis rendu compte que dès que j’essayais de maîtriser, j’étais triste et pas drôle. Ce n’était pas moi. Et je n’ai pas envie de mentir aux gens. Je pense que la devanture du magasin doit donner envie aux gens de s’approcher et ils doivent trouver à l’intérieur ce qui les a attiré.
Mais Jarry s’est également heurté à certains médias le qualifiant de « trop gay », épinglant au passage le magazine Têtu, dédié à la culture homosexuelle masculine.
Je ne sais pas si je dois le dire, mais je vais le faire. Quand j’ai commencé mon spectacle le magazine Têtu était venu me voir sur scène et avait écrit : ‘spectacle trop gay’. J’étais atterré en fait. Là je me suis dit qu’il y avait un problème quand même. Trop gay… et pour moi c’est très représentatif en réalité ce fait de vouloir tout compartimenter. Mais le spectateur est souvent bien plus intelligent que beaucoup de médias.