Hôpital : Une vieille dame retrouvée morte de froid dans les jardins
Une patiente de l’hôpital Sainte-Périne a été retrouvée sans vie dans les jardins. Cet établissement prestigieux du 16e arrondissement n’a pas remarqué l’absence de cette vieille dame. Cette dernière vêtue d’une chemise de nuit s’est retrouvée à l’extérieur en plein froid.
L’hôpital Sainte Périne dans le 16e arrondissement de la capitale est au centre de la rubrique fait divers. Le personnel a retrouvé le cadavre d’une vieille dame dans les jardins. Cette patiente d’au moins 80 ans avait été vue aux alentours de 22 heures pour la dernière fois. Le personnel de cet établissement rue Chardon Lagache donnait les médicaments aux patients. À cet instant, la vieille dame était encore dans sa chambre. Le personnel de l’hôpital retrouve vendredi son corps dans les jardins, elle a passé toute la nuit dehors avec une simple chemise de nuit alors que les températures étaient bien en dessous de zéro degré. Elle serait donc sortie après la prise nocturne des médicaments. Selon le syndicat USAP-CGT de l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris, Éléonore Derridj « Elle a été retrouvée après que les personnels ont vu qu’elle n’était ni dans son lit, ni dans sa chambre, ni même dans l’établissement. Malheureusement c’était trop tard ».
Manque de moyens
Selon le Parisien qui révèle l’information, les personnes qui ne posent pas de problèmes à l’établissement ne disposent pas d’une surveillance nocturne renforcée « sachant qu’il y a une infirmière pour environ 70 patients répartis dans deux ailes ». Éléonore Derridj déclare que l’attitude du personnel n’a pas été à la hauteur de l’évènement « Une heure après que le cadavre a été découvert, la direction de l’établissement a adressé ses vœux aux personnels, tiré les rois et savouré sa galette à la frangipane ». Elle estime que la situation était assez particulière « La moindre des choses eut été d’annuler ces célébrations ».
Selon le journal, la CGT a demandé au personnel de discuter de ce drame ce lundi aux alentours de 13h30. Selon madame Derridj, la situation est dramatique, le personnel n’a pas les moyens pour « exercer comme il se doit leur profession ».