Grande distribution : les rayons épicerie sont les plus touchés par les ruptures
Avec plus de 5% des produits en rupture cet été dans les supermarchés, faire ses courses n'est pas toujours simple…
En mai/juin dernier, le taux de ruptures en magasin était déjà important, les huiles et moutardes étaient particulièrement concernées. Pour la grande distribution, un produit manquant en rayon se traduit par une perte sèche de chiffre d’affaires (même chose du côté du fabriquant) sauf si le consommateur a la possibilité de reporter son achat sur une autre marque.
En mai/juin, le taux de ruptures était déjà important
Avec son nouvel outil qui évalue tous les mois le taux de rupture dans les grandes surfaces, la société américaine NielsenIQ permet de pointer les absents des rayons. Cet été, il y a donc 5% des produits en rupture dans les supermarchés / hypermarchés. L’entreprise NielsenIQ résume : “Sur les 4 dernières semaines, le taux de rupture atteint 5,3 %. L’année passée à la même période, ces ruptures de stocks s’élevaient à 4,1 %”, rappelle de son côté LSA.
3,9 milliards d’euros
Sur une année pleine, ces ruptures représentent un manque à gagner brut de 3,9 milliards d’euros en hypermarchés et supermarchés. Moutarde, sauces froides, huiles ou encore vinaigrette, les rayons épicerie sont les plus touchés par les ruptures cet été avec une hausse de près de 2 points comparée à la même période l’an passé.
Inflations des coûts de transports, emballages…
Depuis le début de l’année, les marques et enseignes sont fortement impactées par les ruptures : perturbations de la chaîne d’approvisionnement, inflations des coûts de transports, emballages, inflations de matières premières et pénuries mettent à mal le secteur. En France, sur les 6 premiers mois de l’année, le montant du manque à gagner en raison des ruptures, s’élève déjà à 1,9 milliard d’euros.