Explosion des tarifs bancaires : Découvrez le surplus à payer en 2025

Cette association a observé que la hausse des frais bancaires affecte plus les clients ordinaires que les clients premium. Cette tendance ne vous semble-t-elle pas injuste ?

Hausses de tarifs bancaires : qui sont les plus touchés ?

Selon une étude récente de l’association de consommateurs CLCV, les services bancaires n’ont jamais été aussi onéreux. Les tarifs bancaires ont connu une augmentation significative, tout comme en 2024 pouvant dépasser les 5 % cette année.

Quels services sont les plus concernés ?

Les augmentations les plus marquées concernent les frais de tenue de compte, les cartes bancaires, et les retraits aux distributeurs de billets. Les frais de tenue de compte, pilier essentiel du service bancaire, ont augmenté de près de 8%. Les « petits consommateurs », ceux qui disposent d’un ensemble de services de base, devront désormais débourser 69,78 euros par an, soit une hausse de 5,46%. Les consommateurs moyens paieront quant à eux 134,94 euros, soit une hausse de 5,29%.

Cependant, les « gros consommateurs » sont davantage épargnés avec une hausse de 3,88 %, à 214,87 euros. Ces chiffres masquent cependant des disparités importantes entre les marques, les types de relations bancaires et les régions.

Quelles sont les banques les plus chères ?

Selon l’étude de la CLCV, le Crédit Coopératif est compétitif sur tous les segments du marché. Cependant, la Société Générale et le Crédit du Nord figurent parmi les banques les plus onéreuses, tout comme les Banques Populaires.

Comment réduire ces coûts ?

L’association CLCV souligne que les banques en ligne peuvent être une option intéressante pour ceux qui préfèrent la relation à distance, à condition de faire attention aux conditions d’utilisation.

De plus, l’étude attire l’attention sur les packages de services groupés, qui ne sont pas toujours avantageux par rapport à la souscription à l’unité de produits identiques.

Enfin, une lueur d’espoir pour les consommateurs : la gratuité des virements instantanés, qui permettent de recevoir de l’argent en moins de 10 secondes.

Cependant, les frais d’incident bancaire, qui peuvent grimper jusqu’à 50 euros, ne sont pas inclus dans ces calculs et peuvent représenter un tiers des frais bancaires totaux. L’association dénonce également l’application d’un forfait minimum en cas de découvert bancaire, une pratique jugée contestable, mais légale.

En somme, la facture des services financiers pour un ménage augmente cette année, bien au-delà de l’inflation. Aux frais bancaires s’ajoutent également l’augmentation des tarifs d’assurance automobile et d’habitation.