Essonne : une policière se fait broyer la main lors d’une interpellation
Jeudi, le tribunal judiciaire d'Évry-Courcouronnes a condamné un homme à un stage de citoyenneté après avoir, en juillet 2019, broyé la main d'une policière alors qu'il était interpellé.
Les faits ayant été jugés en milieu de semaine remontent au 8 juillet 2019 au soir. À Ris-Orangis, dans l’Essonne, un homme à l’âge non précisé sortait d’une fête d’anniversaire où l’alcool avait manifestement coulé à flots dans son verre. L’individu, précise Actu Essonne, avait consommé du whisky. À un moment donné, alors qu’il titubait dans la rue, un autre homme est venu lui demander une cigarette.
Un policier hors-service demande une cigarette à un homme, qui finit par s’emporter
Le premier homme, travaillant dans le secteur de la restauration, a répondu par la négative, ne fumant lui-même pas. Sauf que l’autre individu a insisté, conduisant à ce que la personne abordée commence à montrer des signes d’emportement. L’homme en quête de cigarette, qui était un policier hors-service, a alors appelé du renfort.
De sévères dégâts pour la policière touchée
Deux fonctionnaires sont allés prêter main fort à leur collègue, et le fêtard d’avoir pris la fuite. Celui-ci est ensuite revenu sur ses pas, pensant ainsi qu’il pouvait avoir laisser tomber sa carte d’identité. Durant la course-poursuite, un policier s’est claqué à la cuisse. Alors qu’il était interpellé, le mis en cause s’est voulu insultant, avant de coincer la main droite du second fonctionnaire, une policière. Cette dernière, qui n’a pu réprimer un cri, s’est depuis vu prescrire sept jours d’incapacité temporaire de travail et trois d’arrêt maladie. Un traumatisme à la main lui a été diagnostiqué et une attelle posée.
Un stage de citoyenneté
Jeudi après-midi, l’auteur présumé des violences, qui avait été placé en garde à vue, a été jugé par le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes. Après avoir prétendu n’avoir fait que “se défendre”, le prévenu à la corpulence certaine a été condamné à un stage de citoyenneté. Il devra de même régler 600 euros au titre du préjudice moral et 600 autres en application de l’article 475-1.