Espagne : arrestation d’un Britannique soupçonné du piratage de 130 comptes Twitter de personnalités
Mercredi, un Britannique de 22 ans a été arrêté en Espagne, ainsi soupçonné d'avoir piraté 130 comptes Twitter de personnalités en 2020. Joe Biden, Barack Obama ou encore Bill Gates figuraient parmi les victimes.
Mercredi en Espagne, un homme soupçonné d’avoir piraté les comptes Twitter de 130 personnalités l’année dernière a été arrêté par les autorités. Le mis en cause apparaît être un Britannique âgé de 22 ans inculpé par la justice américaine. À l’été 2020, le réseau social avait été la cible d’une attaque informatique qui avait fait de nombreuses victimes connues du grand public. Comme rapporté par 20 Minutes, les présidents américains Joe Biden et Barack Obama ou encore les milliardaires Elon Musk et Bill Gates figuraient parmi les victimes.
Attaque contre 120 comptes Twitter de célébrités : 100 000 dollars pour les pirates
Avant un retour à la normale, les comptes Twitter des personnalités frappées affichaient un message appelant les abonnés à envoyer des bitcoins à une adresse donnée. Un certain nombre d’utilisateurs se seraient fait abuser par cette requête, conduisant le ou les responsables de cette attaque à empocher la somme de 100 000 dollars. C’est en tout cas ce qu’a révélé l’enquête. Par voie de communiqué, le ministère américain de la Justice a déclaré qu’“en plus de l’attaque de Twitter le 15 juillet 2020, [le suspect britannique] est inculpé pour des intrusions informatiques liées à la prise de contrôle de comptes TikTok et Snapchat”, ainsi que pour “le harcèlement en ligne d’une victime mineure”.
Une condamnation d’un pirate en mars dernier
À l’époque, Twitter avait indiqué qu’une poignée de salariés avaient été victimes de la cyberattaque. Pour ce faire, les pirates avaient eu recours à une opération de hameçonnage, à partir de laquelle avaient été obtenus les identifiants des salariés ciblés. Trois suspects avaient ensuite été identifiés par la justice : un Américain âgé de 17 ans lors des faits, un Britannique de 19 ans et un Américain de 22 ans. En mars dernier, le premier, considéré comme le cerveau de la cyberattaque, avait été condamné à trois mois de prison ferme. Il avait plaidé coupable.