Des cellules de la peau transformées pour soigner l’insuffisance cardiaque
La médecine ne cesse de faire des progrès de jour en jour, des scientifiques ont pu créer des cellules musculaires saines à partir de celles de la peau. L’objectif premier étant de soigner les maladies cardiaques.
Explication du phénomène de l’insuffisance cardiaque
C’est une maladie complexe, les cellules musculaires du cœur se révèlent défaillantes. Elles n’ont plus la capacité de contracter les ventricules et les oreillettes. Face à cette situation, le sang ne parvient pas à atteindre certaines parties de l’organisme du patient engendrant parfois le décès. Les scientifiques ont tenté de trouver une solution visant à remplacer les cellules qui ne fonctionnent plus.
La fabrication de nouvelles cellules fonctionnelles
The Guardian rapporte cette avancée capitale dans le domaine de la science. Cette découverte a été réalisée dans le centre médical Rambam implanté en Israël. L’insuffisance cardiaque pourrait ainsi être traitée grâce à des cellules de la peau reprogrammée in vitro. Ces dernières doivent ensuite être intégrées au tissu du cœur.
Le problème de rejet est considérablement limité, puisque les cellules souches pluripotentes (hiPSCs) proviennent du patient, il a donc de grandes chances de les accepter avec aisance. L’organisme ne pourrait pas les percevoir comme des corps étrangers. Ils restent encore de nombreux obstacles à surmonter, mais l’espoir est présent. Les premiers essais cliniques pourraient être mis en place entre 5 et 10 ans.
Un traitement pour soigner les patients ?
Deux patients âgés de 51 et 61 ans souffrant d’insuffisance cardiaque ont transmis au centre des cellules de leur peau. Un Lentivirus a ensuite été utilisé par les chercheurs pour reprogrammer les cellules grâce à trois gènes. Le but étant de les rendre pluripotentes grâce à une méthode maitrisée depuis 5 ans.
Cette découverte pourrait soigner les patients dans une dizaine d’années. À l’heure actuelle, les scientifiques ont pu créer des millions de cellules cardiaques. Ce nombre peut paraitre important, mais il reste minime, il faut savoir qu’une crise cardiaque détruit plus d’un milliard de cellules.