Débat ouvert sur la tarification dynamique des billets de concert
Découvrez pourquoi la tarification dynamique des billets de concert suscite tant de controverses : êtes-vous pour ou contre cette pratique en pleine expansion ?
Tl;dr
- Ekhoscènes plaide pour la tarification dynamique des concerts.
- La tarification dynamique ajuste le prix en fonction de la demande.
- Le système suscite des controverses, notamment chez les fans d’Oasis.
La tarification dynamique : une solution aux problèmes de billetterie ?
La tarification dynamique, un mécanisme de fixation des prix en temps réel en fonction de la demande, fait débat. Ekhoscènes, le syndicat représentant les entrepreneurs du spectacle vivant privé, estime que ce système, bien que controversé, mérite une discussion approfondie.
« Ouvrir une réflexion sur la tarification dynamique ne doit en aucun cas être un tabou : la question mérite d’être étudiée, loin des caricatures et des polémiques stériles », a déclaré Olivier Darbois, président réélu d’Ekhoscènes.
Un modèle appliqué dans d’autres secteurs
Le modèle de tarification dynamique est déjà largement utilisé dans certains secteurs, notamment dans l’industrie aérienne.
Le principe est simple : le prix de vente s’ajuste en temps réel en fonction de la demande des consommateurs. Plus un produit est demandé, plus son tarif augmente.
Une pratique controversée
Cependant, cette pratique ne fait pas l’unanimité. Récemment, la tarification dynamique a provoqué l’indignation des fans du groupe britannique Oasis. Lors de l’annonce de leur tournée de reformation, des billets initialement proposés à 150 livres (179 euros) sont montés jusqu’à 350 livres (419 euros). De nombreux fans ont porté plainte auprès du régulateur britannique de la publicité.
Une réponse au marché noir ?
Malgré la controverse, les défenseurs de la tarification dynamique affirment que cette pratique peut combattre le marché noir. Selon eux, une tarification dynamique bien gérée pourrait permettre une « culture accessible » sans pour autant « tout encadrer ».