Coronavirus : un premier gendarme décédé dans le Val-de-Marne
Mercredi en fin de journée, un gendarme de 51 ans qui était confiné chez lui à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, est décédé. Il s'agit là du premier militaire mort après avoir contracté le coronavirus Covid-19.
C’est jeudi matin que le porte-parole de la gendarmerie nationale a communiqué, sur son compte Twitter, la disparition d’un sous-officier. Une mort liée au coronavirus Covid-19 : “Le directeur général de la gendarmerie présente ses condoléances à la famille du sous-officier décédé hier soir, après une aggravation de son état de santé, alors qu’il était confiné pour une suspicion de COVID19.”
Coronavirus : le gendarme décédé n’était pas en contact avec le public
Le site d’Actu17 indique que le militaire décédé était âgé de 51 ans et qu’il laisse derrière lui trois enfants. Le gendarme était maréchal des logis-chef affecté au groupement interministériel de contrôle (GIC). Une source proche de l’affaire souligne que ce service est en charge des écoutes téléphoniques administratives et qu’il est rattaché au Premier ministre. Par conséquent, le quinquagénaire n’était pas au contact du public et les risques qu’il ait pu contaminer des personnes appartenant à cette population sont donc infimes.
Le directeur général de la gendarmerie présente ses condoléances à la famille du sous-officier décédé hier soir, après une aggravation de son état de santé, alors qu’il était confiné pour une suspicion de COVID19.
— Porte-parole de la Gendarmerie Nationale (@PorteparoleGN) March 26, 2020
Pas d’hospitalisation ni de test de dépistage
Le gendarme, qui s’était confiné chez lui à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, n’avait pas été hospitalisé. Il n’avait pas non plus fait l’objet d’un test de dépistage du coronavirus Covid-19. Ce décès au sein de la gendarmerie est le premier à être lié au virus. Dans le même temps, les policiers apparaissent de moins en moins bien équipés pour procéder à leurs contrôles de confinement. Les syndicats menacent même d’arrêter cette activité si des masques en quantités suffisantes ne sont pas fournis aux forces de l’ordre dans les plus brefs délais.