Coronavirus : en Meurthe-et-Moselle, une infirmière braquée pour ses masques chirurgicaux
Jeudi en début de soirée à Heillecourt, en Meurthe-et-Moselle, une infirmière libérale a été braquée par deux individus qui lui ont ordonné de leur remettre ses masques chirurgicaux. La victime a depuis déposé plainte.
Un vol de masques chirurgicaux a eu lieu jeudi en début de soirée à Heillecourt, en Meurthe-et-Moselle. Le procureur de la République François Pérain a ainsi déclaré qu’une infirmière libérale a été braquée par deux individus qui lui ont volé ses protections. Cité par Lorraine Actu, il explique que “deux individus casqués ont fait arrêter un véhicule conduit par une infirmière libérale qui faisait sa tournée, sous prétexte d’un malaise”.
Ils volent une vingtaine de masques chirurgicaux à une infirmière libérale
“L’une des deux personnes s’est fait alors remettre sous la menace d’un couteau une vingtaine de masques chirurgicaux qui se trouvaient sur le siège passager avant”, poursuit le procureur. “Les deux malfaiteurs ont pris la fuite sur un scooter”. Le lendemain des faits, la victime, âgée de 32 ans, est allée déposer plainte au commissariat de police de Nancy. Une enquête a été ouverte et le parquet a saisi le service régional de police judiciaire (SRPJ) dans ce cadre.
“La situation est déjà très anxiogène. Je ne peux pas arrêter maintenant !”
Auprès de France 3 Grand Est, l’infirmière est entrée dans le détail de son agression : “Je sortais de chez ma patiente et j’ai regagné ma voiture. Un peu plus loin, un homme casqué – et ganté aussi – m’a demandé de m’arrêter pour que je vienne en aide à son ami qui se sentait mal et qui était assis sur le trottoir. Une fois descendue de la voiture, il m’a menacée avec un couteau de type cran d’arrêt et m’a dit : ‘Tu me donnes tes masques ou je te plante !’ Cette soignante n’entend cependant pas baisser les bras. Elle a ainsi repris le travail après avoir porté plainte : “Deux de mes patients sont morts du Covid-19, deux autres sont mourants. des personnes de plus de 75 ans. La situation est déjà très anxiogène. Je ne peux pas arrêter maintenant !”