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Cancer : une ex-malade lâchée par les banques, sauvée par le crowdfunding

Société > Cancer
Par Gael Brulin,  publié le 6 mars 2017 à 11h30.

Diagnostiquée à l'âge de 27 ans porteuse d'un cancer du sein, Julie a dû se tourner vers le financement participatif dans son projet d'alternative à la perruque, les banques lui refusant en effet le moindre prêt.

Julie est une juriste en droit immobilier niçoise qui, alors qu’elle a 27 ans, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein de stade 3. Les traitements qu’il va lui falloir subir la dépossèderont de ses cheveux, c’est en tout cas la principale crainte alors ressentie par la jeune femme.

Citée par Le Figaro, Julie ne s’explique pas pourquoi cette question l’a tant préoccupée : “quand je suis tombée malade, je me suis immédiatement demandée à quoi j’allais ressembler avec tous ces traitements. Je ne sais pas pourquoi mais c’est une des premières questions que je me suis posée”.

“Une alternative à la perruque” pour les malades du cancer

La juriste trouve toutefois la parade : “J’avais les cheveux longs, je suis coquette et je ne trouvais pas d’accessoires pour me couvrir la tête. Les perruques sont difficiles à supporter et les turbans ne laissent pas de doutes sur la maladie. Je me suis mise à agrémenter les foulards de quelques mèches de cheveux. Et là, le regard des gens a changé. Plus personne ne se doutait alors que j’étais malade”.

C’est de là qu’est partie l’idée des Franjynes, soient des accessoires de mode se voulant “une alternative à la perruque”. En 2016, alors qu’elle est en rémission de son cancer, Julie décide de commercialiser ses créations. Pour cela, elle a besoin de 35.000 euros.

Le projet financé par le crowdfunding fin 2016

Une somme conséquente que ne lui accorderont cependant pas les banques, même si la loi a certes positivement changé sur le sujet depuis février dernier et l’entrée en application du droit à l’oubli : “Pendant 10 ans après la maladie, les banques refuseront de me prêter de l’argent. En fait, ce sont les assurances qui ne me couvrent pas. Sur cette période, je ne pourrai donc pas acheter de voiture, d’appartement ou monter mon projet d’entreprise, même si je suis en rémission…”

Julie se tourne alors vers Ulele, une plate-forme de financement participatif. Le 2 décembre 2016, son projet est financé à hauteur de 22.000 euros, et la jeune entrepreneuse a ensuite motivé ses troupes pour parvenir à la somme de 31.000 euros. Un financement étendu et depuis obtenu qui lui permettra de développer la gamme enfant de ses Franjynes, les Franjynettes. En attendant la sortie des Franjynes, attendue pour le mois prochain, des tutoriels de nouage sont accessibles sur la page Facebook de Julie.

Le Récap
  • “Une alternative à la perruque” pour les malades du cancer
  • Le projet financé par le crowdfunding fin 2016
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