Baptiste Giabiconi à propos de Karl Lagerfeld : « Les gens ne savaient pas vraiment qui était Karl »

Baptiste Giabiconi On n'est pas couché/France 2
Le mannequin va prochainement publier un live, appelé Karl et moi, revenant sur sa relation privilégiée avec le créateur.
C’est le 19 février 2019 que Karl Lagerfeld est décédé, immense figure de la haute-couture. Une créateur qui avait pris sous son aile un certain Baptiste Giabiconi, héritier de son immense fortune. Le mannequin a, pendant près de 12 ans, eu une relation unique avec Karl Lagerfeld. Une relation que Baptiste Giabiconi a évoqué, invité par Jean-Luc Reichmann pendant Les 12 Coups de midi. Une interview à distance, pandémie oblige, et de nombreuses révélations du mannequin à propos de son mentor, relayées par Télé-Loisirs.
Pour Baptiste Giabiconi, les gens ne connaissaient pas le vrai visage de Karl Lagerfeld
Baptiste Giabiconi a livré de nouvelles confidences sur Karl Lagerfeld, deux ans après son décès. 12 années que le mannequin décrit comme extraordinaires, avec une relation privilégiée. L’homme va publier un livre, le mois prochain, décrivant son lien avec le haut-couturier, appelé Karl et moi.
J’ai eu l’impression pendant ces douze années que les gens ne savaient pas vraiment qui était Karl. On connaissait évidemment le personnage haut-en-couleur, par ses interventions, par son travail de couturier et de designer, mais je voulais vraiment faire découvrir l’autre facette, ce personnage fidèle et cette personne au grand cœur que j’ai eu la chance de côtoyer.
Baptiste Giabiconi a également salué la « générosité » et « fidélité » de Karl Lagerfeld, expliquant que « les gens qui l’accompagnaient peuvent en témoigner. Il avait des gens de 30 ans qui travaillaient à ses côtés. C’était vraiment l’exemple à suivre, cette fidélité au quotidien ».
Karl, c’était pas le professeur qui donnait ses cours. C’était en gros : “Je parle, je fais ma petite vie, je fais des choses, à toi de les capter. A toi d’être cette personne là, qui écoute, qui ne fait pas de bruit, qui est dans ton coin : prends ce qu’il y a à prendre, parce que ça ne repassera pas deux fois”. Je me rends compte que j’ai été un grand privilégié d’avoir pu rencontrer cet homme, d’avoir pu le côtoyer au plus près. Aujourd’hui ce qui me manque c’est évidemment la personne de Karl, nos moments, nos appels, et nos discussions sur tout, sur la vie en général.