Attentats du 13 novembre 2015

3 attaques et 130 morts

La première attaque de la soirée s’est déroulée aux abords du Stade de France alors qu’un match se jouait entre l’équipe de France et l’Allemagne, plusieurs explosions se font entendre à 21h20. Un premier commando de 3 hommes venait de faire exploser les ceintures d’explosifs dont ils étaient équipés, faisant un mort et plusieurs blessés graves. On apprendra par la suite que leur projet était d’entrer dans le stade, mais qu’ils n’y sont pas parvenus.

Quelques minutes plus tard, une deuxième équipe composée de 3 terroristes à bord d’une Seat Leon ouvre le feu à l’aide d’armes de guerre sur les clients des terrasses de plusieurs bars et restaurants des 10e et 11e arrondissements de Paris. L’un des terroristes fera ensuite sauter sa ceinture d’explosifs dans un café du boulevard Voltaire pendant que ses complices prennent la fuite. Cette deuxième attaque fera 39 morts et 32 blessés graves.

À 21h40 alors qu’un concert du groupe de rock Eagles of Death Metal est en cours au Bataclan, un troisième groupe de terroristes fait irruption dans la salle de spectacle. Armés de Kalashnikov et de ceintures d’explosifs, les 3 terroristes ouvrent le feu sur le public et font 90 morts. Ils seront finalement neutralisés, l’un par un agent de police qui faisait des parties des premiers à intervenir sur place, les 2 autres lors d’une opération conjointe du Raid et de la BRI.

Au total, 130 personnes perdront la vie dans ces attaques revendiquées par l’État islamique et 413 seront blessées, dont 99 gravement .

La traque des terroristes

Si la plupart des terroristes sont morts le soir de l’attaque, la police apprend rapidement que 3 des personnes ayant participé directement aux attentats sont toujours en fuite. Leur traque est organisée et le 18 novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh sont tués en même temps qu’une complice, Hasna Aït Boulahcen, lors d’un assaut du RAID et de la BRI mené dans un appartement de Saint-Denis (93).

Après plusieurs mois de traque, le troisième terroriste en fuite, Salah Abdeslam, est capturé par la police belge le 18 mars 2016, Molenbeek-Saint-Jean. Il est aujourd’hui incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis où il s’est muré dans le silence.

Selon une information publiée par Mediapart en novembre 2018, tous les commanditaires de ces attaques auraient été éliminés pendant les opérations militaires menées pour neutraliser l’État islamique en Syrie.