Arles : trois surveillants auraient été agressés par un détenu armé d’un couteau artisanal
Samedi après-midi à la maison centrale d'Arles, trois surveillants ont été agressés à l'aide d'un couteau artisanal. Un détenu, notamment condamné pour meurtre, a été appréhendé en début de soirée.
C’est en milieu d’après-midi que samedi, trois surveillants pénitentiaires ont été victimes d’une agression à la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône). Il était vers 15h30 et un détenu faisait l’objet d’une fouille. C’est là, rapporte Le Parisien, qu’il aurait sorti une arme artisanale avant de s’en servir sur les gardiens. L’un d’eux, grièvement touché au cou, a été héliporté en direction de l’hôpital de la Timone, à Marseille. Son état s’est stabilisé et, nous dit-on, ses jours ne seraient plus en danger aux dernières nouvelles.
Après avoir agressé des surveillant, un détenu se retranche au parloir
L’une des deux autres victimes a quant à elle été blessée à une main, et l’autre au dos. Leur évacuation a été rapide. Le détenu et auteur présumé des faits s’est ensuite retranché dans la zone parloir, sans otage. Une zone entièrement évacuée elle aussi, et une première équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) de Marseille d’être vite intervenue pour sécuriser ces parloirs. La seconde équipe est arrivée aux environs de 18h00.
Un suspect qui n’était pas libérable avant 2035
C’est aux alentours de 19h45 que le détenu a finalement été interpellé. Par voie de communiqué, le ministère de la Justice indique que l’individu, âgé de 25 ans, a été pris en charge par la police judiciaire de Marseille qui était censée le placer en garde à vue. Un représentant du syndicat FO a appelé à pouvoir gérer ce genre de situations avec davantage de sérénité : “C’est ce genre de drames qui justifie que l’on demande au ministre plus de moyens pour intervenir. Un sifflet et un talkie-walkie, ce n’est pas suffisant pour maîtriser un forcené”. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, qui a salué “le professionnalisme des agents qui sont intervenus”, “s’entretiendra avec les agents agressés ou leur famille dans la soirée”. Le détenu suspecté, notamment condamné pour “meurtre”, n’était pas libérable avant 2035.