Areva : des milliers d’emplois menacés de suppression
Areva a établi un nouveau plan stratégique dont la présentation se fera au mois de décembre. Ce nouveau plan menace de supprimer des milliers d’emplois.
Des milliers d’emplois au sein du groupe sont menacés de suppression suite au nouveau plan stratégique qui sera présenté au mois de décembre. En effet, 3000 à 4000 emplois pourraient être supprimés dès l’application de ce plan, l’équivalent de 10% des effectifs d’Areva. Cette suppression concerne aussi les filiales en Belgique et en Allemagne. En effet, d’après le mensuel français L’Expansion, Areva est sur le point de supprimer 800 emplois en Allemagne dans le combustible. Le groupe envisage également de fermer une usine employant 150 personnes à Dessel en Belgique.
Le dirigeant du groupe Areva en Allemagne, Ulrich Gräber, a déposé sa démission subitement. Voici ce qu’il a déclaré : “je considère qu’il est exceptionnellement important que les prochaines années soient caractérisées par la continuité et la stabilité au sein du conseil de direction.” Il a rajouté : “j’ai maintenant 63 ans et je suis convaincu que la réalisation du plan stratégique pour la région allemande, qui continuera au-delà de 2020, doit être associée à une nouvelle direction allemande.”
Cette démission suscite de nombreuses inquiétudes au sein du groupe en plus des projets de suppression d’emploi et la chute de la demande de combustible nucléaire. Cette chute qui a conduit 2 mois de suspension de la production dans deux usines françaises. Outre le nouveau plan d’action stratégique lancé par le nouveau patron du groupe Areva, Luc Oursel, ces nombreuses raisons contraignent les employés à manifester. En France, 6000 à 7000 employés se sont manifestés sur les sites de La Hague (Manche), de Marcoule (Gard) et de Pierrelatte (Drôme).