Agriculture : l’Espagne ne respecterait pas les droits de l’Homme
Pour un recours abusifs aux travailleurs provenant du Maroc, la Fédération internationale des droits de l'Homme montre du doigt l'Espagne.
En Espagne, notamment dans le sud du pays, de nombreux ouvriers agricoles sont des immigrés. Ces travailleurs, pour la plupart provenant du Maroc tout proche, sont souvent recrutés selon un système mis en place par le gouvernement espagnol, système que pointe aujourd’hui du doigt la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH). En effet, d’après la FIDH, l’Espagne fait preuve envers ces immigrés « d’un cadre juridique peu protecteur (…) dans lequel les jours non travaillés ne sont pas payés, et la représentation syndicale de ces travailleurs est presque impossible. »
La FIDH demande donc au gouvernement espagnol de revoir leur législation, afin que « les violations des droits de l’homme qu’entraîne ce modèle de migration circulaire » cessent. Avant de signer leur contrat, les travailleurs doivent s’engager à retourner dans leur pays, et le recrutement de ceux-ci est ciblé en fonction « des femmes mariées et avec des enfants à charge« , devant « théoriquement garantir qu’elles retournent dans leur pays. »
Au cœur de ces productions agricoles, la fraise andalouse, qui mobile environ 50000 personnes lors des récoltes.