Actualités du jour : Benalla de retour en garde à vue, Mélenchon critique fortement les assises des Outre-mer, Brexit : May cherche un consensus
Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce jeudi 17 janvier ? Qu'importe, voici les 5 informations principales du jour avec 24matins.fr
1) Alexandre Benalla de retour en garde à vue dans l’affaire de ses passeports…À quatre jours de sa seconde audition par la commission d’enquête du Sénat, Alexandre Benalla est depuis jeudi matin en garde à vue chez les policiers chargés d’enquêter sur l’utilisation controversée de ses passeports diplomatiques après son limogeage de l’Elysée cet été. Cette enquête ouverte le 29 décembre, notamment pour “abus de confiance” et “usage sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle”, a été étendue mercredi “aux infractions de faux, usage de faux et obtention indue d’un document administratif” après un signalement de la présidence de la République, a indiqué le parquet de Paris. (Lire Plus Ici).
2) Jean-Luc Mélenchon critique les assises des Outre-mer, Girardin réplique ! La ministre des Outre-mer Annick Girardin a vivement défendu jeudi dans un tweet les Assises des Outre-mer, grande consultation lancée en 2018 dans les territoires ultramarins, que Jean-Luc Mélenchon a critiquée mercredi soir en expliquant que cela avait abouti au mouvement des “gilets jaunes” à La Réunion. Sur France 2, Jean-Luc Mélenchon avait affirmé que le grand débat national était “une supercherie” qu’il n’avait pas l’intention de “cautionner”. Il avait précisé que le président de la République avait “d’abord fait le débat sur les Outre-mer. Il ne s’est strictement rien passé, sinon la plus grande insurrection citoyenne qu’on ait vu depuis trente ans à La Réunion”. Découvrez ICI le Tweet salé de la ministre des Outre-mer.
3) La Première ministre britannique Theresa May poursuit jeudi ses tractations avec l’opposition pour dégager un consensus sur le Brexit après le rejet par une écrasante majorité de députés de l’accord qu’elle a péniblement négocié avec Bruxelles. Londres doit quitter l’Union européenne le 29 mars, et à seulement dix semaines de l’échéance, l’incertitude règne sur les conditions de ce départ, le gouvernement ayant jusqu’ici échoué à proposer un plan soutenu par une majorité au Parlement. La dirigeante conservatrice a survécu de justesse mercredi à une motion de censure déposée par les travaillistes, la première contre un gouvernement britannique depuis 26 ans. Aussitôt après, elle a commencé à recevoir les dirigeants de l’opposition, bien consciente de la nécessité de convaincre au-delà de son camp pour sortir de l’impasse.“Ce ne sera pas une tâche facile mais les députés savent qu’ils ont le devoir d’agir dans l’intérêt national, d’arriver à un consensus”, a-t-elle déclaré.
4) Grève massive dans le secteur public en Tunisie : Transports, écoles et administrations sont paralysés jeudi en Tunisie par une grève générale massive dans les services publics à l’appel de la puissante centrale syndicale UGTT, dans un contexte politique tendu en ce début d’année électorale. “Dégage, gouvernement du FMI”, ou encore “Chahed, ô lâche, le peuple tunisien n’accepte pas l’humiliation”, ont scandé des manifestants, reprochant au Premier ministre Youssef Chahed de céder aux directives du Fonds monétaire international (FMI). Le pays, lourdement endetté auprès de bailleurs étrangers, a obtenu en 2016 du FMI un nouveau prêt de 2,4 milliards d’euros sur quatre ans, en promettant de mener de vastes réformes, et de diminuer le poids de la fonction publique dans le PIB –les gouvernements successifs ont massivement recruté après la révolution pour tenter d’apaiser la colère sociale.
5) Open d’Australie : Novak Djokovic a aisément maîtrisé le Français Jo-Wilfried Tsonga (6-3, 7-5, 6-4). C’était l’affiche du jour, celle des revenants également. Mais des deux trentenaires, tous deux opérés et convalescents une partie de la saison 2018, c’est bien le Serbe (31 ans) qui est sorti vainqueur en ne tremblant qu’à peine au deuxième set (6-3, 7-5, 6-4). Comme onze ans plus tôt, où il avait eu besoin de quatre manches. “Je considère Jo comme un des principaux rivaux que j’ai connus au cours de ma carrière. Connaissant notre passé commun, je me suis senti un peu plus nerveux que d’habitude. Mais ça m’a fait me concentrer encore plus”, a souligné le N.1 mondial. (Les autres résultats à lire ICI).
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