Actu foot : Naples : Qui pour remplacer Ancelotti ?, Bordeaux : Longuépée refuse de démissionner
Chaque soir, un résumé des news du football : Ligue 1, la Premier League, Calcio, la Liga, la Bundesliga... Toutes les infos pour ne rien manquer sur l'actu du foot. En ce mercredi 4 décembre 2019, voici les 5 infos immanquables du jour avec la rédaction de 24matins.fr.
1) Naples : Qui pour remplacer Ancelotti ?
Carlo Ancelotti, ce n’est plus un secret pour personne, ne devrait pas faire de vieux os sur le banc du Napoli. Mais alors, qui sera son successeur ? Les temps sont difficiles à Naples, en dehors ou sur le terrain. Les Napolitains n’ont pas gagné depuis 8 matchs en championnat et les joueurs ont fait grève de la mise au vert le 5 novembre dernier. Des résultats en berne pour Carlo Ancelotti, fortement menacé. La trêve hivernale approchant, le président charismatique du Napoli, De Laurentiis pense alors à différents entraîneurs pour le remplacer.
Le Corriere dello Sport affirme que le président du Napoli a déjà appelé de potentiels successeurs à Carlo Ancelotti. Et son choix se porte sur Massimiliano Allegri. Les deux hommes partagent la même philosophie de jeu. Mais l’ancien coach de la Juventus ne souhaite pas rejoindre un club en cours de saison. Deux autres coachs très connus en Serie A ont été sondé par le président : Luciano Spaletti et Gennaro Gattuso. Mais le média italien parle de l’existence d’un quatrième nom : Mister X. Le dirigeant aurait déjà eu un rendez-vous avec cet homme.
2) Bordeaux : Longuépée refuse de démissionner.
En dépit de l’incroyable épisode de Bordeaux-Nîmes mardi (6-0, 16eme journée de Ligue 1), le président des Girondins tient bon la barre face aux fans.
Frédéric Longuépée a probablement vécu mardi sa soirée la plus compliquée depuis son arrivée à la tête des Girondins de Bordeaux en octobre 2018. Le président délégué des Marine et Blanc a vu les fidèles du virage Sud du club réclamer sa démission et provoquer aussi un arrêt temporaire du match en déployant une bannière qui leur avait été initialement confisquée. La situation est devenue ubuesque, et pour éviter le pire? l’ancien dirigeant du PSG s’est résolu à céder devant les Ultras. Il a accepté que ces derniers puissent s’exprimer comme ils le voulaient, mais n’est guère disposé à accéder à leur requête.
Après la rencontre, dans les coulisses du Matmut Altlantique, Longuépée a certifié qu’il était toujours motivé pour poursuivre sa mission et qu’il était hors de question de donner satisfaction aux supporters : “C’est une situation désolante pour le club. C’est inacceptable, ce n’est pas du tout l’image que l’on souhaite donner du foot à Bordeaux et partout en France, a-t-il tonné. D’autant plus désolant compte tenu des appels au dialogue répétés que nous avons proposés aux Ultras. Comme vous le savez, King Street est l’actionnaire majoritaire du club, engagé aux Girondins pour longtemps. J’aimerais confirmer à tout le monde que je ne démissionnerai pas. Bordeaux est un club passionnant avec des ambitions et des valeurs que je défendrai longtemps.”
3) Le président de l’UEFA, Aleksandr Ceferin, souhaite régler les litiges sur les positions de hors-jeu jugées par le VAR. Sa solution : admettre une tolérance de 10 à 20 centimètres. Pas convaincu par l’arbitrage vidéo, Aleksandr Ceferin, président de l’UEFA, compte bien améliorer ce qui fait, pour lui, un des défauts du VAR : l’analyse des positions de hors-jeu. Le Slovène, dans un entretien avec le Mirror, est revenu sur le jugement au millimètre près de ces situations avec l’assistance vidéo à l’arbitrage. “Si vous avez un nez un peu trop long, vous êtes en position de hors-jeu ces jours-ci, plaisante-t-il. Les lignes sont dessinées par le VAR, c’est un peu subjectif de tirer des critères objectifs. Donc notre proposition va être – on va en discuter avec notre division arbitrage – d’admettre une tolérance de 10-20 centimètres sur ces situations.” Peu amène sur la vidéo avant même son instauration, Ceferin conclut en expliquant qu’elle ne pourrait pas disparaître : “Sinon, on est mort.”
Real Madrid : Zidane insiste pour Pogba
4) Real Madrid : Zidane insiste pour Pogba.
Paul Pogba est toujours dragué par Zinedine Zidane, qui le veut dans son effectif au Real Madrid. Un dossier qui reste compliqué…
Zinedine Zidane et Paul Pogba, tout comme son agent Mino Raiola, en ont envie. Mais une collaboration entre les deux hommes au Real Madrid ne dépend pas que d’eux. Comme le révèle Marca ce mercredi, le coach des Merengue continue d’insister auprès de Florentino Pérez et de ses supérieurs pour s’attacher les services du milieu de Manchester United. Zizou considérerait même, d’après le quotidien madrilène, que ses dirigeants lui doivent ce “cadeau”, le recrutement de Pogba étant sa seule exigence quand il est revenu sur le banc du Real en mars dernier.
Si les deux champions du monde ont maintenu le contact ces derniers mois et se sont rencontrés à Dubai en octobre, le profil de l’ancien de la Juventus Turin continue de diviser le club merengue en interne. En particulier pour ne pas nuire à l’épanouissement de Federico Valverde, révélation du début de saison, et de Martin Odegaard, qui reviendra à l’été 2020 de son prêt à la Real Sociedad. Zidane a bien fait comprendre que le milieu uruguayen n’était “pas comme Pogba” en conférence de presse début novembre, dans l’espoir d’infléchir la position de son état-major. Sans succès pour l’instant. L’ancien Havrais, sous contrat jusqu’en 2021 avec Manchester United, qui dispose d’une option pour étendre son bail d’une saison supplémentaire, coûterait environ 120 millions d’euros au Real, avec un salaire annuel autour de 16 millions.
5) Rudi Garcia (OL) : « Si on n’enchaîne pas, on n’y arrivera pas ».
L’entraîneur lyonnais regrette que son équipe de l’OL, selon lui fatiguée et pas assez collective, n’ait pas été capable d’obtenir une troisième victoire d’affilée face à Lille (0-1), mardi.
Pour l’entraineur, cette défaite à domicile est un coup dur : « Oui, c’est un coup d’arrêt. Je ne pense pas qu’on méritait de gagner ce match, mais on ne méritait pas de le perdre non plus. On a eu des bonnes situations en première période. On a été mieux en deuxième mi-temps dans l’élaboration et l’organisation. Mais on a commis la première erreur. On aurait dû moins porter le ballon dans cette rencontre, être plus collectif, jouer plus simple« .