Actu foot : Bernardo Silva suspendu pour son tweet sur Mendy, Aulas s’en prend à L’Equipe
Chaque soir, un résumé des news du football : Ligue 1, la Premier League, Calcio, la Liga, la Bundesliga... Toutes les infos pour ne rien manquer sur l'actu du foot. En ce mercredi 13 novembre 2019, voici les 5 infos immanquables du jour avec la rédaction de 24matins.fr
1) La FA (Fédération anglaise) n’a pas épargné Bernardo Silva pour son message maladroit à l’adresse de Benjamin Mendy le 22 septembre dernier. Le joueur de Manchester City écope notamment d’une suspension d’un match. Dans le collimateur de la fédération anglaise de football pour un tweet adressé à son coéquipier Benjamin Mendy, le 22 septembre dernier – un post qui comparait alors le latéral des Citizens, enfant, avec un personnage représentant une marque de confiseries chocolatées espagnole – Bernardo Silva a bel et bien sanctionné par la FA. Coupable aux yeux de la fédération d’une “infraction aggravée” à son règlement, selon le Guardian, le feu-follet portugais a écopé d’une amende de 50 000 livres (environ 58 300 euros) et d’une suspension ferme d’un match. Sanction qui devrait priver l’intéressé du choc de la 13e journée de Premier League entre Manchester City et Chelsea, le 23 novembre prochain.
La FA en effet a jugé raciste le tweet de Bernardo Silva, tout en admettant qu’il n’y avait aucune intention raciste de la part du Lusitanien. Aux prémices de la polémique, Pep Guardiola, le manager des Skyblues, et Benjamin Mendy lui-même avaient pris la défense de l’ancien Monégasque. L’international tricolore avait notamment rédigé une lettre à l’attention des instances dirigeantes du football anglais pour affirmer qu’il ne s’était nullement senti insulté.
2) Aulas s’en prend à L’Equipe… Les propos de Pascal Garibian au sujet du penalty accordé à l’OM, dimanche, face à l’OL (2-1), n’ont pas manqué de faire réagir Jean-Michel Aulas. Si Jean-Michel Aulas avait pris soin de reconnaître la supériorité des Marseillais, dimanche, après la défaite (2-1) concédée au Stade Vélodrome, il n’avait pas manqué de rappeler le contexte de cet Olympico pour le moins sulfureux. “Marseille a gagné, c’est vrai, on ne va pas le contester mais il y a de graves erreurs d’arbitrage et une pression qui était trop grande“, avait-il notamment regretté. Le président lyonnais n’a donc pu être que conforté par les propos de Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage. “Factuellement, techniquement, ce penalty aurait dû être annulé. Il y a eu main offensive de Sanson, on aurait dû annuler le but“, a en effet affirmé l’ancien sifflet auprès d’Europe 1, en référence au nouveau règlement promulgué par l’IFAB (International Football Association Board) en juin dernier, selon lequel toute main en situation offensive doit être sanctionnée, qu’elle soit volontaire ou non. Jean-Michel Aulas n’a d’ailleurs pas manqué de relayer l’avis du responsable de l’arbitrage. “Pour le patron des arbitres, il n’y avait pas penalty pour l’OM“, a-t-il ainsi écrit sur Twitter et ce, avant de s’en prendre à L’Equipe. “Juste un rappel pour ‘L’Equipe’ qui, visiblement, n’a pas eu l’information. Ils peuvent aussi regarder la gifle de Benedetto, les lasers, les ramasseurs de balles, Reine Adélaïde #pression“, a-t-il en effet ajouté, avant de déplorer, plus tard, que “la presse occulte ce fait rarissime.”
3) Un rêve ouvert. Kylian Mbappé ambitionne de doubler Euro et Jeux Olympiques l’été prochain. Un souhait soumis à l’accord de son club,le PSG, mais cette perspective plaît manifestement aussi beaucoup à Bernardoni et aux Espoirs…La triple couronne ! Voilà l’idée folle de Kylian Mbappé. L’attaquant tricolore, déjà sacré champion du monde avec les Bleus en 2018, vise très ouvertement l’Euro en juin prochain et aimerait beaucoup y ajouter les Jeux Olympiques avec une génération des Espoirs qu’il connaît parfaitement pour en avoir côtoyé une partie avec les U19, notamment pendant les qualifications à un Euro justement remporté par les Tricolores. “On a eu un repas à Clairefontaine entre les A et les Espoirs et il m’a bien rappelé qu’il y avait les Jeux l’été prochain. (…) Après, c’est son club qui aura la clé. Nous, on espère juste qu’il pourra“, a expliqué Paul Bernardoni, le gardien de Nîmes et des Bleuets pour Le Parisien. Pour lui, il ne fait aucun doute que l’apport d’un joueur du calibre de Mbappé serait un plus non négligeable. “Kylian est l’un des trois meilleurs attaquants du monde. Forcément, l’équipe serait plus forte avec lui“, ajoute-t-il. Il reste à l’attaquant quelques embûches à faire sauter. L’enchaînement ne serait pas simple car la préparation des Bleuets débutera juste après l’Euro. Et convaincre le Paris Saint-Germain ne sera pas le plus simple, même si Marquinhos l’avait fait en 2016. Car la fatigue accumulée représente un risque important et cela induirait qu’il manque tout le début de saison dans la foulée des JO…
La cible de Juninho, c’est Benzema !
4) OL : La cible de Juninho, c’est Benzema ! Les supporters de l’Olympique Lyonnais n’osaient même pas en rêver, mais Juninho Pernambucano a décidé de mettre les pieds dans le plat. Le directeur sportif des Gones assure qu’il fera tout son possible pour rapatrier Karim Benzema dans son club formateur. Imaginez seulement Memphis Depay associé à Karim Benzema à la pointe de l’attaque de l’Olympique Lyonnais… Parti en 2009 contre 35 millions d’euros, l’attaquant français fait depuis les beaux jours du Real Madrid, où il semble enfin avoir réussi à obtenir le soutien de tous les socios, après de nombreuses années passées à devoir faire face aux critiques, en dépit de prestations de qualité, même lorsque l’efficacité n’était pas forcément au rendez-vous. Et puis, il fallait bien qu’un Merengue se sacrifie pour faire briller autant que possible la star Cristiano Ronaldo…
Mais le numéro 9 de la Maison blanche ne fera plus forcément de vieux os du côté de Santiago-Bernabéu, où les dirigeants rêvent de pouvoir enrôler le toujours prometteur Kylian Mbappé, seulement âgé de 20 ans. Et même si l’attaquant du Paris Saint-Germain devait rester inaccessible pour le président Florentino Pérez, KB9 ne représente plus “que” le présent de la formation dirigée par Zinedine Zidane, et non plus l’avenir. Encore que son potentiel successeur, Luka Jovic, tarde à prouver qu’il a les épaules pour le remplacer. Car Benzema soufflera 32 bougies en décembre prochain, et est sous contrat jusqu’au 30 juin 2021. De quoi donner des idées, donc, à un certain Juninho Pernambucano. Le directeur sportif de l’OL a décidé de ne pas faire de mystère sur ses intentions concernant celui qui fut son coéquipier entre Rhône et Saône, lorsque Gerland n’avait pas encore été supplanté par le Groupama Stadium. “Je vais proposer à Karim Benzema de terminer sa carrière chez nous. J’aimerais qu’il vienne jouer deux ans. J’ai envie et je rêve qu’il finisse sa carrière chez nous“, a expliqué le directeur sportif brésilien au cours de l’émission OL Night System, diffusée sur OLTV.
5) Pour Griezmann, “ce n’est pas simple” de s’intégrer au Barça…
Confronté à une inefficacité évidente depuis qu’il est arrivé au FC Barcelone l’été dernier, et prétendument boudé par une partie du vestiaire catalan, Antoine Griezmann serait en fait très à l’aise au quotidien chez les Blaugranas. Mais un peu moins sur le terrain… Depuis qu’il est arrivé en Catalogne, au terme de négociations délicates qui ont mené à une passe d’armes entre l’Atlético de Madrid et le FC Barcelone, Antoine Griezmann ne parvient pas à exprimer tout le talent qui est le sien. Sur le terrain, l’attaquant international tricolore est méconnaissable, lui qui sait pourtant retrouver tout son allant lorsqu’il endosse le maillot de l’équipe de France, comme ce fut le cas en octobre dernier. A n’en pas douter, l’ex-Colchonero sera encore une fois l’un des leaders des Bleus de Didier Deschamps pour les matches à venir contre la Moldavie puis en Albanie (14 et 17 novembre), avant de repartir en Espagne ensuite. Avec entrain ? Oui, c’est en tout cas ce qu’assure Clément Lenglet, son coéquipier en équipe nationale comme au Barça, en dépit des rumeurs faisant état d’un réel mal-être de “Grizi”, et des relations tendues avec Lionel Messi notamment. “Il est heureux, même si parfois vous dites le contraire. Il a le sourire au quotidien“, a expliqué le défenseur central lors de son passage devant la presse ce mardi, depuis le lieu de rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine. “Il travaille, il a une super mentalité“, ajoute-t-il. En revanche, l’ex-Nancéen ne nie pas qu’il tarde à s’épanouir pleinement d’un point de vue sportif, la faute au changement de style de jeu lors de son passage de l’Atlético au Barça. “À Barcelone on essaye de récupérer ballon le plus haut possible, faire des efforts intenses sur 20 ou 30 mètres. À l’Atlético ce n’est pas pareil, il se repliait plus bas et ressortait sur des courses de 50/60 mètres. Ce sont des choses qu’il faut assimiler parce que physiquement ce n’est pas le même effort et mentalement aussi“, avance Lenglet.
C’est donc à force de travail qu’Antoine Griezmann devrait finir par retrouver la lumière. Même en devant se contenter d’un rôle excentré ? “Sur le coté, on est déjà plus loin du but donc c’est plus dur de se procurer des occasions”, précise encore l’ancien Sévillan. Reste à savoir si son intégration ne sera pas, à terme, délibérément gênée par un Lionel Messi qui n’aurait que peu d’atomes crochus avec Antoine Griezmann. Mais là encore, Clément Lenglet se veut optimiste, tout en reconnaissant que le vestiaire du Barça n’est pas forcément très ouvert de nature. “Il y a des joueurs déjà en place, qui ont un vécu ensemble, une manière de jouer particulière avec un jeu de position qu’Antoine n’avait pas l’habitude de pratiquer avec l’Atlético. Ce n’est pas simple, pour le numéro 17 des Blaugranas. Quand on arrive au Barça, on fait attention à ce qu’on fait. Mais Léo n’est pas le genre à vous réprimander ou vous donner des ordres. C’est le cas avec Antoine, comme ça l’a été avec moi. Le dialogue s’est installé. Leo est quelqu’un qui a un noyau très fort, s’entend très bien avec Luis Suarez, mais il aide les autres au quotidien“. Le seul problème du Mâconnais viendrait donc du terrain…
— نادي برشلونة (@fcbarcelona_ara) November 4, 2019