Actu foot : A 70 ans, Wenger est le favori du Bayern, Paris SG ou Coca-Cola ? Quand Platini se moque du PSG
Chaque soir, un résumé des news du football : Ligue 1, la Premier League, Calcio, la Liga, la Bundesliga... Toutes les infos pour ne rien manquer sur l'actu du foot. En ce mercredi 6 novembre 2019, voici les 5 infos immanquables du jour avec la rédaction de 24matins.fr.
1) Il tient la corde… Désormais septuagénaire, Arsène Wenger serait selon la presse allemande le favori pour entraîner le Bayern Munich jusqu’à la fin de la saison. Thomas Tuchel, sous contrat au PSG, a dit non au Bayern. Tout comme Ralf Rangnick (61 ans), actuel responsable du développement du football chez Red Bull. Sans club depuis son départ d’Arsenal au printemps 2018, Wenger avoue sans détour aujourd’hui son envie de retrouver un club, lui dont le nom est revenu de façon régulière pour endosser un rôle de directeur sportif au PSG, avant que le Brésilien Leonardo ne retrouve le club parisien. Pour entraîner le Bayern, le technicien alsacien, qui en plus de son expérience présente l’atout de maîtriser parfaitement l’allemand, a été invité à réagir sur cet intérêt du Bayern: « Vous y allez fort pour la première question ! Moi, je suis venu ici pour parler du match et vous me mettez directement sous pression…« . Selon Bild, le toujours très bien informé quotidien allemand, Wenger tiendrait la corde pour jouer ce rôle de pompier de service qu’un certain Jupp Heynckes avait su si bien jouer en son temps. Après tout, ce dernier tutoyait déjà les 70 ans lors de son deuxième passage sur le banc bavarois, marqué par un triplé Coupe-championnat-Ligue des champions en 2013 de « la meilleure équipe du Bayern de tous les temps », selon Franz Beckenbauer (*). Un âge que Heynckes avait même allègrement dépassé lors de sa dernière pige en 2017, au relais d’un certain Carlo Ancelotti, débarqué lui aussi, avec à la clé un nouveau titre de champion d’Allemagne.
2) Très critique à l’égard de la politique du tout argent du PSG, Michel Platini s’est interrogé sur l’identité du club de la capitale. A l’origine du Fair-play financier instauré par l’UEFA, Michel Platini n’a jamais été le premier supporter des investisseurs fortunés venus dépenser des millions dans les clubs de football. Sa longue suspension pour un supposé « paiement déloyal » de la part de Sepp Blatter tout juste purgée, et ce alors que la justice l’a blanchi au printemps 2018, l’ancien meneur de jeu tricolore n’a évidemment pas changé d’avis sur la question. « Aujourd’hui, vous achetez tous les meilleurs joueurs et vous gagnez. Tout est basé sur la richesse« , a-t-il ainsi regretté au micro de France Info à l’occasion de la sortie de son livre « Entre nous », avant de se montrer particulièrement sévère avec le PSG, l’un des meilleurs symboles de ces clubs richissimes. « Au Paris Saint-Germain, le président est Qatari, le directeur (sportif) est Brésilien, l’entraîneur est Allemand, il y a un Français dans l’équipe, pourquoi ça s’appelle le Paris Saint-Germain ?« , a-t-il questionné, ajoutant: « Il y a 40.000 personnes, une grande partie de la population qui aime son club, d’accord, mais bon, ça pourrait s’appeler Coca-Cola ou autre chose… Pourquoi ça s’appelle le Paris Saint-Germain ?« …
3) C1 : pour Lille, le dur prix de l’apprentissage…
Lille, balayé par Valence mardi (4-1), a été éliminé de la course pour les 8es de finale de la Ligue des champions: un constat brutal, mais logique, pour cette jeune équipe qui découvre dans la douleur le plus haut niveau. Comme Monaco ces deux dernières années, le Losc va terminer dernier de son groupe, sauf improbable retournement de situation: deux clubs qui ont payé cher pour voir leur modèle de développement axé sur les jeunes talents manquer de souffle à l’altitude de la C1. “Notre limite, c’est l’expérience”, a souligné l’entraîneur Christophe Galtier. Erreurs en défense, défaillances individuelles, incapacité à capitaliser sur un temps fort… La seconde période en Espagne a été un exemple de ce qu’il ne fallait pas faire pour ces Lillois bien verts. Avec un point, Lille doit espérer un miracle pour atteindre la 3e place qui le reverserait en Ligue Europa. Concrètement: un scénario improbable qui les verrait empocher deux victoires contre l’Ajax puis à Chelsea, deux adversaires qui se battront jusqu’à la dernière journée pour jouer les 8es, et qui inclut deux succès de Valence dans le même temps. “Il faut être lucide”, a acquiescé le milieu Benjamin André. “On va essayer de montrer un beau visage, de faire le maximum et surtout de remporter ce match à domicile qui serait représentatif de notre envie de bien faire”.“Ces rencontres doivent nous permettre de gagner en expérience, de nous améliorer dans beaucoup de secteurs. Si on pouvait finir par un match très positif face à l’Ajax, devant notre public, ce serait bien”, a abondé Galtier.
Erling Haaland suit les traces de Kylian Mbappé
4) Encore buteur contre Naples (1-1), mardi soir en Ligue des champions, Erling Haaland suit les traces de Kylian Mbappé. C’est la nouvelle sensation du football européen. A seulement 19 ans, Erling Haaland affole tous les compteurs depuis le début de saison. Toutes compétitions confondues, le jeune attaquant de Salzbourg totalise déjà 23 buts et 6 passes décisives en 17 matches, affichant un ratio assez dingue d’un but toutes les 50 minutes de jeu. Une réussite qui ne le quitte pas en Ligue des champions, bien au contraire. Auteur de 22 buts et 6 passes décisives en seulement 16 matches avec son club autrichien, l’attaquant de 19 ans met à ses pieds la quasi-totalité des cadors européens. L’international norvégien, qui compte 2 sélections, est effectivement le meilleur réalisateur de la compétition avec déjà 7 buts au compteur. Mieux que des pointures comme Robert Lewandowski (5 buts), Harry Kane, Raheem Sterling (4 buts) ou encore Mauro Icardi et Kylian Mbappé (3 buts). Un Kylian Mbappé qu’il a effacé des tablettes, mardi soir, en marquant une nouvelle fois contre Naples (1-1). Erling Haaland est ainsi devenu le plus jeune joueur de l’histoire à trouver la faille lors de ses quatre premiers matches en C1 et le plus rapide à atteindre la barre des 7 buts. Son homologue parisien (20 ans) avait eu besoin de 9 matches et 536 minutes pour y parvenir, le prodige de Salzbourg n’ayant lui disputé que 271 minutes sur la scène continentale. Qu’on se le dise, un nouveau phénomène est né.
5) Le PSG qualifié même en cas de défaite ? Auteur d’un sans-faute lors des trois premières journées de la phase de groupes de la Ligue des champions, le PSG est idéalement placé pour décrocher son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. En cas de victoire, mercredi (ce soir 21h00) face à Bruges, le PSG serait en effet assuré de se qualifier pour la phase finale. Et ce quel que soit le résultat de l’autre match entre le Real Madrid et Galatasaray. Un match nul des Parisiens face au champion de Belgique pourrait également être synonyme de qualification. Il faudrait néanmoins dans ce cas que le Real ne s’incline pas face à la formation stambouliote. Mieux, même une défaite face à Bruges pourrait permettre au PSG de se qualifier. Il faudrait néanmoins que le Real et Galatasaray fassent match nul. Auquel cas, si les hommes de Thomas Tuchel perdent à Madrid et contre le champion de Turquie, une possibilité – en cas notamment d’un nouveau nul entre le Real et Bruges – existerait pour que le PSG, le Real et Bruges se retrouvent tous les trois avec 9 points au final. Mais grâce à leurs deux victoires acquises lors des premiers matches face aux Merengue et aux Brugeois et du fait des matches nuls entre les deux formations espagnole et belge, les Parisiens seraient assurés de devancer leurs deux rivaux dans un mini-championnat à trois. A noter enfin qu’en cas de victoire face à Bruges et de match nul des hommes de Zinedine Zidane face à Galatasaray, le PSG serait non seulement assuré d’une nouvelle qualification pour les huitièmes de finale mais également de la première place du groupe A.
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