À cause de Fukushima, le risque de cancers augmente
L’accident nucléaire de Fukushima faisait la Une de la presse il y a deux ans. L’OMS a donc observé que le risque de cancer avait augmenté notamment chez les enfants et les femmes.
Il y a deux ans, un séisme était à l’origine de cet accident nucléaire de Fukushima. Dans les zones les plus touchées, l’OMS a observé que le risque de cancers avait augmenté dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres. Greenpeace n’est pourtant pas d’accord et estime que la situation est bien plus dramatique. L’organisation tente d’indiquer que l’OMS sous-estime les impacts des radiations sur la santé des personnes. Le risque de cancer de la thyroïde chez les enfants et les femmes est passé de 0.75 à 1.25 %. Après l’accident nucléaire, des traces radioactives avaient été découvertes dans les glandes de 45% des enfants. L’OMS souhaite donc mettre en place une réelle surveillance notamment dans les zones à risques. Les aliments ont également été contaminés, mais l’organisme souhaite indiquer qu’il est nécessaire de les consommer sur la longue durée pour que la santé soit entachée.
Plus de 19 000 morts
Face à cette situation, les autorités japonaises avaient pris des mesures notamment pour éviter la distribution et la vente de produits contaminés. En mai 2011, près de 19 000 personnes étaient mortes dans l’accident, mais ce chiffre est aléatoire, car aucun bilan officiel n’a été communiqué. Dans son rapport, l’OMS dresse un bilan néfaste notamment pour les employés de la centrale qui ont été les plus touchés. Il est donc observé une « augmentation des risques concernant leur vie entière pour la leucémie, le cancer de la thyroïde et l’ensemble des cancers solides par rapport aux taux de références ».
Un rapport remis en question
Le nombre d’irradiés est pour l’instant méconnu et l’OMS estime que les chiffres exacts ne seront peut-être jamais connus. Au-delà du Japon, l’accident nucléaire ne devrait pas augmenter le risque de cancer. Les personnes vivant dans d’autres pays pourraient donc être épargnées par cette catastrophe. Greenpeace souhaite tout de même apporter son avis « Ce rapport est à considérer comme une déclaration politique pour protéger l’industrie nucléaire et non pas comme un travail scientifique axé sur la santé des personnes ».