26% des Français ne se feraient pas vacciner contre le Covid-19
Une étude en ligne publiée mercredi révèle que même s'il était disponible, 26% des Français ne souhaiteraient pas bénéficier du vaccin contre le Covid-19.
Il a assez vite été établi que le Covid-19 ne connaîtrait pas de vaccin avant longtemps, d’où les mesures mises en place pour réduire au maximum le risque de transmission. Aujourd’hui, le monde commence tout doucement à se remettre de la pandémie, avec encore la crainte d’un nouveau confinement généralisé à plus ou moins long terme. Et alors que les scientifiques travaillent depuis maintenant plusieurs mois sur un traitement, on apprend qu’un quart des Français ne souhaiterait pas y avoir recours s’il était rendu accessible.
Covid-19 : une majorité de Français seraient partants pour se faire vacciner
C’est une étude en ligne conduite entre les 27 et 29 mars derniers et publiée mercredi (en anglais) par The Lancet qui révèle que 26% des Français seraient réfractaires à se faire vacciner contre le Covid-19. On nous précise qu’un échantillon représentatif de la population française majeure a été interrogée dix jours après l’instauration des mesures de confinement. Autrement dit, à une période où les craintes étaient possiblement les plus fortes. En considérant les chiffres sous un autre angle, il apparaît qu’une majorité (74%) accepterait de se faire protéger contre le virus.
Les personnes aux plus “faibles revenus” parmi les plus réfractaires
Les plus réfractaires à se faire vacciner selon cette enquête sont les personnes aux plus “faibles revenus” “qui sont plus souvent exposées aux maladies infectieuses” (37%). Juste derrière viennent les femmes entre 18 et 35 ans (36%) puis les personnes de plus de 75 ans (22%). Ce sont donc les catégories le plus à risque qui seraient les moins enclines à se faire vacciner. Les auteurs de l’étude appellent les autorités françaises à ne pas reproduire le schéma de la grippe H1N1 de 2009 : “L’une des erreurs cruciales commises à l’époque par les autorités françaises a été de refuser de communiquer tôt sur les mesures prises pour garantir la sécurité du vaccin, de peur que la simple évocation d’un risque ne provoque des réactions irrationnelles”.