Zlatan interdit à ses coéquipiers de parler aux journalistes
Zlatan s’est une nouvelle fois illustré hors du terrain en interdisant à ses coéquipiers de s’adresser aux journalistes.
Si Zlatan ne montre plus vraiment qu’il est le patron sur le terrain au Paris Saint Germain depuis quelques semaines, il tient à prouver à tout le monde combien il pèse au club. Après un vif échange avec un journaliste après le match contre le Stade Rennais remporté 1 à 0 vendredi dernier, Ibrahimovic s’est de nouveau illustré en zone mixte après la qualification du PSG contre Lille mardi 3 février 2015.
Cette fois, le suédois a carrément interdit à ses coéquipiers de s’entretenir avec les journalistes et ce, devant les caméras.
« C’est moi le patron » déclare Zlatan
Encore une fois, le PSG a gagné sans convaincre hier contre le LOSC en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Hormis un but plutôt joli de Maxwell, le jeu a été très pauvre côté parisien. Une équipe de Paris qui, il faut bien l’avouer, n’a pas été aidé par la frilosité des Lillois qui jouaient pourtant à domicile.
C’est peut-être parce que le PSG a encore une fois déçu que Zlatan a interdit à ses coéquipiers de parler à la presse. Alors que Maxwell, Camara, Marquinhos, Cavani et Lucas sont prêts à répondre à quelques questions, la grosse voix de Zlatan monte dans le couloir de la zone mixte « Suivez-moi, suivez-moi. Personne ne parle » ordonne-t-il à ses coéquipiers. Et quand un journaliste ose lui demander pourquoi, Zlatan répond le plus naturellement du monde « Because i am the Boss » (parce que c’est moi le patron). Tous s’exécutent sauf Lucas qui répondra à un journaliste en portugais.
Hors de forme, Zlatan lâche sa frustration sur les journalistes
Cela fait donc la deuxième fois en une semaine que Zlatan s’en prend à la presse après un échange musclé avec un caméraman suite au match de championnat face à Rennes.
Si le joueur est coutumier du fait et a bâti une partie de sa réputation sur ses éclats de voix, le suédois semble réellement souffrir d’une grosse baisse de régime et peine à se remettre de sa blessure au talon contractée en début de saison, ce qui explique ce mal-être.
Mais ces réactions d’Ibra cachent un souci bien plus profond dans le club de la capitale. Laurent Blanc ne semble plus avoir aucune prise sur son groupe et, en l’absence de directeur sportif depuis le départ de Leonardo, personne ne semble à même de gérer la constellation de stars du Paris Saint Germain, pas même Nasser al Khelaifi qui se veut très proche des joueurs, peut être trop proche…