Zika : Un second vaccin testé sur l’homme
Les autorités sanitaires américaines viennent de lancer une seconde phase de test sur l’homme d’un vaccin contre le virus Zika.
Alors que les Jeux Olympiques d’été de Rio s’ouvrent aujourd’hui sous fond d’inquiétude concernant l’épidémie du virus Zika, les autorités sanitaires américaines tentent d’avancer dans la recherche d’un vaccin.
L’Institut américain des allergies et maladies infectieuses (NIAID) vient de lancer la phase de test sur l’homme d’un second vaccin contre le virus qui sévit en Amérique latine depuis plusieurs mois et commence à se propager sur le globe.
80 volontaires testent un nouveau vaccin contre Zika
Dans un communiqué, le NIAID précise que cette seconde phase de test sur l’homme concernerait 80 cobayes en bonne santé âgés de 18 à 35 ans, répartis dans trois sites de recherches aux États-Unis. La première dose de ce nouveau vaccin dans lequel les autorités sanitaires fondent beaucoup d’espoir a été administrée ce mardi.
Anthony S. Fauci, directeur du NIAID, fait de la découverte d’« Un vaccin sûr et efficace pour prévenir l’infection par le virus Zika et les dramatiques malformations congénitales qu’il cause un impératif de santé publique ».
Encore plusieurs années à attendre
Ce vaccin expérimental ne peut inoculer le Zika aux personnes faisant partie du panel de test. Il a pour objectif de pousser le corps à développer une réaction immunitaire lorsqu’il est confronté au virus transmis principalement par le moustique tigre.
Depuis le mois dernier, un autre vaccin mis au point par un laboratoire sud-coréen est à l’étude au Québec, à Miami et Philadelphie aux États-Unis. Les premiers résultats des tests du vaccin du NIAID sont attendus pour janvier 2017. S’ils sont encourageants, une deuxième phase d’essais dans des pays où le virus est endémique devrait suivre peu après. Dans tous les cas, la distribution à grande échelle d’un vaccin validé par les autorités sanitaires ne pourra intervenir avant plusieurs années selon Anthony S. Farci. Peut-être faut-il s’inspirer du mode de vie des Amishs pour limiter les risques d’infections à grande échelle ?