Zika : premier décès d’un bébé en Amérique centrale
Au Panama, un nourrisson atteint de microcéphalie et dont la mère avait contracté Zika est décédé jeudi. Il s'agit là du premier décès de ce genre observé en Amérique centrale, alors que trois femmes enceintes ont officiellement contracté le virus au pays panaméen.
Le drame est survenu jeudi. Un bébé atteint de microcéphalie et né d’une mère porteuse du virus Zika est décédé au Panama. Le décès de ce nourrisson, observé peu de temps après sa naissance, est le premier du genre relevé en Amérique centrale.
D’après les autorités, dont la teneur des propos est rapportée par nos confrères de Sud Ouest, la mère ne souffrait d’aucun des symptômes liés à Zika dans un premier temps. Avant que cette femme ne soit finalement testée positive au virus après que le cordon ombilical de son bébé eut été analysé.
Panama : le bébé défunt était né d’une mère porteuse de Zika
En février dernier, le Panama avait décrété l’état d’alerte sanitaire sur l’ensemble du pays, où le virus a, pour l’heure, officiellement touché trois femmes enceintes. Ajoutons à cela qu’en début de mois, les chercheurs auront établi un lien entre Zika et les malformations crâniennes (microcéphalie) dont souffrent un certain nombre de nourrissons sud-américains.
Hongjun Song, chercheur de l’Institute for Cell Engineering et co-signataire de l’étude, se voulait d’ailleurs confiant quant à la suite à donner à cette conclusion : “Maintenant que nous savons comment ces cellules neuronales formant le cortex cérébral sont vulnérables au Zika, elles pourraient aussi être utilisées pour un dépistage rapide de l’infection et mettre au point de nouvelles thérapies potentielles”.
Brésil : le pays le plus touché par le virus
À l’heure actuelle, le Brésil est le pays comptant le plus de cas de Zika. Depuis 2015, ce chiffre dépasse ainsi le million et demi, et un bilan arrêté au 10 mars dernier fait état de 745 nouveau-nés brésiliens atteints de microcéphalie et de 157 morts de nourrissons dues à cette malformation. On apprenait enfin récemment que le risque pour une femme infectée de mettre au monde un enfant atteint de microcéphalie était d’un sur cent.