Les VTC pourraient créer un fonds de solidarité pour aider les taxis en difficulté
Les acteurs de l’UNAM seraient prêts à financer un fonds de solidarité pour aider les chauffeurs de taxi en situation de détresse.
La guerre entre les taxis traditionnels et les VTC va-t-elle s’apaiser ? Ces derniers semblent en tout cas prêts à faire un pas vers leurs homologues.
Les principaux acteurs de domaine du VTC (dont Uber) pourraient en effet créer un fonds de garantie qui permettrait d’aider les chauffeurs de taxi qui connaîtraient des difficultés financières.
Un fonds de solidarité financé par les VTC
L’information a été dévoilée par nos confrères du journal Le Figaro. Via un document transmis au gouvernement, l’Union des nouveaux Acteurs pour la mobilité (UNAM), qui comprend Uber ou encore Drive for Me, se dit prête à développer un fonds de solidarité qui servirait à aider les chauffeurs de taxi « en situation de détresse avérée ».
L’UNAM précise que ce fonds “ne servirait pas à indemniser les chauffeurs de taxi dont la valeur de la licence a baissé”. Son mode de financement est encore flou.
Un fonds de solidarité conditionné
Si l’initiative est à saluer, elle ne se fera pas sans contrepartie. L’UNAM demande en échange une plus grande ouverture du marché à la concurrence. L’UNAM demande également l’obtention plus rapide de la carte professionnelle des VTC avec un retour du délai qui existait avant la crise entre les taxis et les VTC. L’UNAM parle également de réduction des barrières à l’entrée et des coûts récurrents pour conduire un taxi, c’est-à-dire une baisse des contraintes pour exercer le métier de chauffeurs de taxi, notamment en ce qui concerne les licences, les formations et les assurances demandées.
L’UNAM a bien choisi son timing pour annoncer sa volonté de faire un pas vers les taxis puisque le projet de loi de Bruno Le Roux sur la régulation du marché du taxi sera examiné en commission sénatoriale le 19 octobre 2016.