Voiture d’occasion : Près de la moitié des revendeurs ne respectent pas la loi
La DGCCRF s’est penchée sur les pratiques des professionnels de la vente de véhicules d’occasion et le constat n’est pas florissant. Près de la moitié des établissements contrôlés auraient des pratiques trompeuses.
On ne le dira jamais assez, mais lorsque vous achetez une voiture d’occasion, il faut être très vigilant à propos du véhicule en lui même, mais également à propos de son vendeur. Une enquête récente de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dévoilée aujourd’hui par nos confrères de France Info indique que près de la moitié des revendeurs professionnels (concessionnaires, garages, indépendants, casses, sociétés de ventes aux enchères, sites internet spécialisés…) auraient recours à des pratiques trompeuses lors de la vente de voitures d’occasion.
Plus de 1400 revendeur professionnels contrôlés
Pour le bien de son enquête, la DGCCRF a visité 1471 revendeurs de voitures d’occasion professionnels. Sur la totalité des établissements, 47,11 % d’entre eux auraient recours à des pratiques commerciales trompeuses au moment de la vente. Sur l’ensemble des établissements contrôlés, 860 ont fait l’objet d’un avertissement et 114 d’un dossier de contentieux. Rappelons qu’en France, le marché de l’occasion représente 5 millions de transactions par an.
Des fraudes qui viennent le plus souvent des revendeurs indépendants, mais qui peuvent également provenir auprès des grandes marques. « Des sites internet de revente généralistes et spécialisés ont fait l’objet d’une attention particulière, car ils sont devenus le repaire de faux particuliers qui procèdent à un négoce clandestin de revente de véhicules d’occasion », indique le rapport de la répression des fraudes.
Faux kilométrage, mensonge sur le nombre de propriétaires précédents…
Les fraudes à la vente de véhicules d’occasion sont variées. Bien souvent, les revendeurs trichent sur le kilométrage exact du véhicule. La DGCCRF cite le cas exceptionnel d’une voiture affichant 55.000 km au compteur et qui en avait en réalité 347.000. De nombreux vendeurs font croire que le véhicule est une première main alors qu’il a connu de nombreux propriétaires. D’autres trichent sur la catégorie réelle du véhicule, vendant un véhicule de classe inférieure en annonçant au client qu’il s’agit bien d’une finition haut de gamme.
Si vous voulez acheter un véhicule d’occasion et que vous avez peur de vous faire avoir, nous ne saurons que vous conseiller de vous faire accompagner d’une personne qui saura déceler les arnaques éventuelles.