Violeur en série à Lyon : Les étudiantes sont en train de s’armer
Le violeur en série de Lyon rôde toujours dans les arrondissements de la ville. Face à la peur, les étudiantes ont décidé de s’armer.
Le violeur en série de Lyon sévit depuis le mois d’octobre 2012, mais la psychose s’est installée lorsque les présidents des universités ont relayé des messages de prudence. À cet instant, l’histoire s’est emballée dans la presse et ce sont désormais les armureries qui sont prises d’assaut depuis plusieurs jours. Les établissements voient passer près d’une dizaine d’étudiantes qui souhaitent s’armer pour faire face à ce violeur en série. Les parents sont parfois les premiers à passer le pas de la porte pour acheter par exemple des bombes au poivre à leur fille. Les mamans sont inquiètes et ont instauré parfois des règles, certaines filles envoient un texto lorsqu’elles quittent les cours dans le but de prévenir les parents. D’autres ont décidé de faire les trajets en transports en commun et ont renoncé à la marche. Enfin, des étudiantes ont même fait un trait sur les cours du soir, car le violeur en série serait à la recherche de victimes aux alentours de 23 heures et dès l’aube.
Les bombes de défense
Le violeur en série n’a toujours pas été interpellé puisque la presse ne mentionne pas d’arrestation. Les étudiantes ont donc très peur, les réseaux sociaux n’arrangent pas la situation puisque certains petits malins lancent de fausses rumeurs pour attiser la peur des étudiantes. Les armureries vendent donc majoritairement des bombes de défense. Certaines ne viennent pas chercher un modèle, mais en prennent plusieurs. Les gérants des établissements ont donc vu leur volume de ventes augmenter notamment sur ces produits. Généralement, ce sont des étudiantes d’une vingtaine d’années qui décident de passer le pas de la porte des armureries, mais il y a également de jeunes enseignantes qui ne sentent pas en sécurité lorsqu’elles rentrent le soir.
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Des demandes d’armes à feu
Le violeur en série a donc entraîné une vague de panique sur Lyon. Pour l’instant, les étudiantes s’arment avec des bombes de défense. Elles ne font pas la démarche d’acheter des matraques ou des couteaux. Certaines ont tout de même demandé des armes à feu, les gérants des établissements n’ont pas pu donner de suites à ces demandes puisqu’il faut un permis pour détenir une arme. Certaines armureries recommandent également le Shocker, ce sont en quelque sorte des tasers selon Le Progrès qui paralysent l’agresseur avec une charge électrique puissante. Il est également possible de prendre connaissance du mode opératoire du violeur dans le but de ne pas tomber dans son piège.