Viol à Stanford : L’étudiant américain condamné sort de prison après seulement 3 mois
Brock Allen Turner, l'étudiant de l'université de Stanford condamné à 6 mois de prison pour le viol d'une étudiante, est sorti de prison aujourd'hui après seulement trois mois passés derrière les barreaux.
En juin dernier, l’affaire avait créé l’émoi aux États-Unis. Brock Allen Turner, ancien étudiant de la prestigieuse université de Stanford en Californie, était condamné à 6 mois de prison, dont trois avec sursis après avoir été reconnu coupable du viol d’une étudiante inconsciente lors d’une soirée. Une peine jugée trop faible par de nombreux Américains.
Après seulement trois mois de prison, l’homme a donc retrouvé la liberté en ce vendredi 2 septembre pour bonne conduite. Une sortie que devrait raviver la polémique.
Le violeur sort après trois mois de prison
La remise en liberté de Brock Allen Turner a déjà fait le tour des médias américains. Les chaînes de télévision passent en boucle les images dans lesquelles on voit cet ancien grand espoir de la natation universitaire américaine sortir de prison et disparaître dans un véhicule.
Selon le Dayton Daily News, Brock Turner devra maintenant suivre une période de probation dans la ville de Greene County où habitent ses parents. Il devra également s’inscrire au fichier des délinquants sexuels de l’Ohio, son état d’origine. Une formalité dont il est exempté en Californie où a eu lieu l’agression sexuelle. Il devra également suivre un programme de réadaptation pour les délinquants sexuels et se soigner de ses problèmes de drogue et d’alcool.
L’impunité des violeurs dans les facs américaines
Les centaines de milliers de signataires de la pétition en ligne afin de demander la démission du juge qui avait prononcé cette peine de 6 mois de prison à l’encontre de Brock Turner devraient relancer le combat avec cette sortie du violeur.
Cette affaire sordide aura au moins eu le mérite d’alerter les autorités américaines sur la culture du viol dans les universités américaines, un phénomène jusque là passé sous silence. Une femme sur cinq aurait été agressée sexuellement pendant son cursus universitaire aux États-Unis. Barack Obama en personne a lancé un groupe de travail sur cette problématique. Une étude qui a débouché sur le placement sous surveillance fédérale de 55 universités dont certaines font partie des plus prestigieuses du pays.