VIH : des autotests disponibles dès demain
Conformément à ce qui avait été annoncé en juin dernier, les autotests permettant de procéder soi-même au test de séropositivité seront disponibles à la vente à partir de mardi.
Ils étaient attendus pour arriver dans les pharmacies dans le courant de l’année dernière, ils y seront finalement disponibles à compter de demain mardi. Les autotests VIH, dont le lancement prochain avait été annoncé en juin dernier, vont ainsi permettre de pouvoir effectuer soi-même un test de séropositivité à partir d’une goutte de sang.
Après avoir désinfecté son doigt, le sujet est invité à en piquer le bout à l’aide d’une aiguille, pour ensuite poser l’embout du test sur le support prévu à cet effet. Le test se met alors à partir à la recherche d’éventuels anticorps du VIH. La durée totale de l’opération est estimée à 15 minutes, au terme desquelles le résultat apparaît sur un bâtonnet.
Autotests VIH : 15 minutes pour être fixé(e) sur une possible séropositivité
Si une seule bande se laisse voir, il n’y a alors pas lieu de s’inquiéter. En cas de bandes doublées en revanche, le risque d’une séropositivité est présent. Comme nous en informe leJDD.fr, le second cas de figure doit impérativement motiver un contact avec son médecin ou alors Sida Info Service (service gratuit accessible au 0 800 840 800 et garantissant l’anonymat des personnes y ayant recours).
Bientôt disponibles sans ordonnance et à partir de 25 euros
Ces autotests présentent deux autres avantages : d’être disponible sans ordonnance et de présenter une fiabilité quasi-parfaite (99%). Pour une efficacité certaine à 100%, il convient d’atteindre trois mois supplémentaires, lesquels correspondent à la période d’incubation du virus du VIH. De fortes probabilités de viser juste qui ont cependant un prix : entre 25 et 28 euros, pour une fabrication confiée en France à la société AAZ. Le Conseil national du sida estime malgré tout que ces autotests vont permettre la découverte de 4.000 séropositivités et de prévenir 400 infections. En rappelant qu’à l’heure actuelle, une personne sur cinq ignore sa séropositivité, ce qui correspond plus ou moins à 30.000 contaminations potentielles.