Vienne : prise d’otage terminée dans la prison de Vivonne
Un détenu a pris en otage un autre détenu dans la prison de Vivonne. Il s'est finalement rendu après cinq heures de négociation.
Plus de peur que de mal dans la prison de Vivonne (Vienne). Un détenu avait pris en otage un autre co-détenu aux alentours de 16h20 mardi, à l’intérieur de la prison. Âgé de 45 ans, l’homme était armé d’un morceau de verre qu’il utilisait comme une arme. Il s’en était violemment pris à un autre prisonnier qu’il venait de croiser dans un couloir de la prison. Il s’est finalement rendu sans faire de victimes.
L’homme n’était pas incarcéré pour grande criminalité, mais avait auparavant été l’objet de plusieurs transferts entre diverses prisons pour des comportements violents. Il était d’ailleurs initialement incarcéré pour des faits de violence. Il était arrivé dans la prison de Vivonne l’année dernière et devait sortir l’an prochain, à l’échéance de sa peine.
Vivonne : une prise d’otage de cinq heures
Muni de son arme de fortune, l’homme s’en était pris à l’autre co-détenu complètement par hasard. Selon les premiers rapports, le forcené avait des revendications plutôt floues. Il finira par demander d’être transféré dans une prison à Caen, ville de laquelle il est originaire.
Après cinq heures de négociations avec l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (ERIS), l’homme a finalement rendu son arme et relâché son otage. Ce dernier ne serait pas sérieusement blessé, et aurait reçu de légers soins.
Une peine alourdie pour le preneur d’otage
L’homme comptait déjà 10 condamnations à son actif. Avec ce nouveau coup de folie, il a été placé en garde à vue pour “séquestration aggravée avec libération de l’otage avant 7 jours”. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de réclusion. Une enquête est actuellement en cours pour savoir ce qu’il s’est exactement passé, et comprendre comment le détenu a pu se procurer ce morceau de verre. En attendant de connaitre sa nouvelle sentence, l’homme a été transféré dans une autre prison… mais pas celle de Caen.