Le vieillissement pourrait être bloqué voire inversé selon une étude
Une étude internationale révèle des résultats concluants quant à un traitement expérimental, testé sur des souris, capable de régénérer le matériel génétique endommagé notamment par le vieillissement.
L’être humain vit de plus en plus longtemps, mais une étude révélée en juin 2015 d’avoir modéré cette avancée en ayant ainsi ajouté que cet allongement de la vie s’observe avec une moins bonne santé. Et s’il était, “tout simplement”, possible d’endiguer le processus de vieillissement ?
Une équipe internationale de chercheurs, dont l’étude est parue voilà quelques jours dans les colonnes de la revue Science, affirment avoir expérimenté, sur des souris, un traitement gommant les effets naturels de la vieillesse au niveau de la génétique.
Des souris rajeunies après une semaine de traitement
Ce traitement prend effet sur le matériel génétique impacté par le vieillissement ainsi que par les radiations, notamment celles du soleil. Et les résultats enregistrés d’avoir visiblement été probants. Cité par 20minutes.fr, le principal signataire des travaux, le professeur David Sinclair, explique en effet que “les cellules de vieilles souris étaient impossibles à distinguer de celles des plus jeunes spécimens après seulement une semaine de traitement”.
Cette étude tend en premier lieu à servir aux astronautes, de par son financement par la NASA et le fait que le vieillissement se marque plus rapidement dans l’espace. Les autres principaux bénéficiaires pourraient être les enfants ayant vécu l’épreuve du cancer. Le docteur Lindsay Wu, qui a également participé à l’étude, indique ainsi que 96% de ces ex-patients contractent des maladies chroniques avant d’avoir atteint 45 ans : “Autant de maux qui s’additionnent au fait qu’ils subissent un vieillissement accéléré, ce qui est désastreux. Cela serait fantastique de faire quelque chose pour régler cela”.
Une mise sur le marché dans 3 à 5 ans ?
Alors que des expérimentations sur des êtres humains devraient intervenir dans les trois prochains mois, le praticien apparaît relativement confiant quant à la commercialisation d’un produit qui matérialiserait les heureuses conclusions de ces recherches : “Nous n’avons jamais été aussi proches d’un médicament anti-âge sûr et efficace qui pourrait arriver sur le marché d’ici trois ou cinq ans”.