Vichy: une aide-documentaliste licenciée à cause d’un message Facebook
À cause d’un statut posté sur son compte Facebook, une employée d’un établissement scolaire de Vichy a été licenciée pour « faute lourde ».
Le couperet est tombé pour l’employée d’un établissement scolaire de la ville de Vichy dans l’Allier. À cause d’une conversation un peu trop enflammée tenue sur le réseau social Facebook, une femme de 39 ans a été licenciée par son établissement.
Le nom de l’établissement concerné n’a pas été révélé mais le rectorat a décidé de mettre fin pour « faute lourde » au contrat de cette femme qui avait été embauchée en tant qu’aide-documentaliste.
Son message sur Facebook lui coûte son poste
En poste depuis septembre dernier dans cet établissement de la ville de Vichy dans le cadre d’un contrat aidé, cette femme voulait tout simplement à la base lancer un débat sur la motivation de certains professeurs. Une décision prise suite à une conversation tenue par certains de ses collègues dans le réfectoire de l’établissement qui tenaient des propos désobligeants sur les élèves.
« Ils se moquaient des élèves, les traitaient de bulots. Il y avait des élèves dans la salle qui pouvaient écouter, ça allait trop loin, d’autant que ce n’était pas la première fois » déplore cette mère de famille. Prise par la colère, elle lance alors une discussion sur son profil Facebook sur le thème « Combien de profs dans l’Éducation nationale à être désabusés ? », elle ne se doutait alors pas des proportions que prendrait cette affaire.
Un de ses contacts Facebook la dénonce
La conversation devient très vite enflammée sur le réseau social et de nombreux commentaires sont postés, certains dénigrant l’établissement en question. L’un de ses contacts Facebook prend alors la décision de prévenir l’établissement de façon anonyme des propos qui sont tenus sur la page Facebook. 48 h après, l’employée est mise à pied puis licenciée pour « faute lourde ».
Pour se défendre, l’aide-documentaliste avance « On me reproche d’avoir dénigré l’établissement et de n’avoir pas respecté mon devoir de réserve. Sauf que je n’ai pas été informée de ce devoir tacite, ni dans mon contrat ni lors d’une quelconque réunion » avouant tout de même « J’ai été maladroite, je n’aurais pas dû m’exprimer comme ça publiquement et me servir de Facebook comme défouloir ».
L’ancienne salariée juge tout de même sa sanction très lourde pensant qu’ “Un titulaire, il n’aurait pas été licencié du jour au lendemain, sans mesure disciplinaire ». Plus que jamais, faites toujours attention à la teneur de vos propos sur Facebook, car un simple message posté sur un coup de tête peu vite avoir des conséquences fâcheuses.