Vente de Twitter : Google et Microsoft dans les négociations, la bourse s’enflamme
Plusieurs concurrents seraient sur les rangs pour racheter Twitter. Google, Salesforce ou encore Microsoft font partie des candidats les plus crédibles.
Petit oiseau bleu, bien sous tout rapport, cherche repreneur. Depuis quelques semaines, selon la rumeur, Twitter serait à vendre. Le réseau social qui peine toujours à dégager du bénéfice chercherait en effet un acquéreur.
Selon les informations de CNBC, les choses se seraient accélérées et plusieurs acheteurs potentiels se seraient fait connaître. Parmi eux, Salesforce, Verizon, mais surtout Google et Microsoft. De quoi faire bondir l’action Twitter en bourse.
Google et Microsoft dans les starting-blocks
Selon CNBC, Salesforce (spécialiste des logiciels CRM) et Google auraient d’ores et déjà entamé des discussions avec les dirigeants de Twitter et tiendraient la corde. D’autres candidats sont évoqués et notamment Verizon, qui vient de signer un chèque de 5 milliards de dollars pour Yahoo!, mais ce dossier semble avoir pris du plomb dans l’aile à cause d’une affaire de piratage. L’opérateur pourrait alors se rabattre vers Twitter.
Le dernier acheteur potentiel évoqué n’est rien d’autre que Microsoft. CNBC indique que la vente pourrait être bouclée dès la fin de l’année 2016.
Google pour enfin percer dans les réseaux sociaux
Même si Twitter n’a pas encore trouvé de modèle économique viable, les négociations devraient être musclées entre les repreneurs potentiels. Google n’en est pas à son coup d’essai et aurait déjà proposé 4 milliards de dollars en 2010. La firme de Mountain View pourrait jeter son dévolu sur le petit oiseau bleu pour enfin percer dans le domaine des réseaux sociaux, notamment depuis l’échec de Google Plus.
Salesforce de son côté pourrait intégrer Twitter dans ses outils dédiés à la relation client, ce canal étant très utilisé par les marques en matière de SAV. Reste que grâce à ces rumeurs, le titre Twitter faisait un bond de 20,77 % à 22,50 dollars (20,10 euros) à Wall Street une dizaine de minutes avant l’ouverture de la séance.