Var, un homme de 30 ans tue froidement deux femmes gendarmes pour un sac
Dans le Var, deux gendarmes ont trouvé la mort dimanche dans la soirée. La situation était banale, il s’agissait de régler le vol d’un sac. Des coups de feu retentissent et deux femmes âgées de 29 et 35 ans décèdent.
Le village de Collobrières situé dans le Var a été témoin d’un meurtre, celui de deux gendarmes. Peu avant minuit, les deux jeunes femmes tentent de résoudre un problème survenu après le vol d’un sac à main. L’auteur des coups de feu avait dans la journée dérobée les effets personnels d’une résidente. Cet individu aurait été aperçu dans la soirée totalement ivre par l’un des patrons d’un bar. Le mari de la victime se serait rendu au domicile de cet homme pour tenter de retrouver le sac. Une altercation assez violente se produit au moment où les deux gendarmes arrivent. L’homme âgé de 30 ans frappe l’une des femmes avec des coups de pieds au visage. Il réussit à lui voler son arme de service (Sig Sauer 9 mm) puis il tir.
Au moment des coups de feu, l’autre gendarme tente de s’enfuir, mais l’homme la rattrape et la tue froidement puis il prend la fuite avec sa conjointe. D’importants moyens avaient été mis dans la nuit pour retrouver cet homme armé. Une équipe du GIGN et 300 personnes étaient à sa poursuite. Il aurait été interpelé non loin du village composé de 2 000 habitants aux alentours de 3 heures du matin.
Une source proche de l’enquête a indiqué qu’il avait une trentaine d’années et était maçon. L’ensemble des villageois et des militaires sont « très profondément touchés » par cette mort. L’une des victimes avait 29 ans et était adjudante. La seconde était la maman de deux filles âgées de 5 et 13 ans. Elles exerçaient toutes les deux à Pierrefeu dans le Var. Un habitant a déclaré que c’était « grave de tuer des gendarmes ». De nombreuses personnes sont ainsi descendues dans la rue. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur a dénoncé un acte « d’une rare violence ». Le syndicat SGP Police-FO a quant à lui fait part de son indignation en le qualifiant de « lâche assassinat ».