Val-de-Marne : une mosquée perquisitionnée et une école coranique confirmée
Mercredi matin, la mosquée Al-Islah située dans le Val-de-Marne a fait l'objet d'une perquisition administrative. Le but de l'opération était d'y confirmer ou non la présence d'une école coranique.
Il était 7h30, ce mercredi matin, quand la mosquée Al-Islah située dans la commune de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) a fait l’objet d’une perquisition administrative. L’opération s’est conclue aux alentours de 9h00, pour délivrer aux autorités la confirmation à laquelle elles s’attendaient vraisemblablement.
Cité par nos confrères du Figaro, le directeur de cabinet du maire Jean-Michel Carigi explique ainsi que “l’objectif de la perquisition était de vérifier s’il existait une école coranique au sein de la mosquée. C’était un secret de polichinelle mais ce matin, sa présence a été confirmée”.
École coranique dans une mosquée du Val-de-Marne : “un secret de polichinelle”
Cette intervention avait également été motivée par les résultats d’une autre perquisition administrative, conduite quant à elle fin juillet au domicile d’un homme âgé de 41 ans. Ce dernier était fiché S et connu pour fréquenter la mosquée en question.
Tout comme douze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie, condamnés en avril dernier par le tribunal correctionnel de Paris. Selon Jean-Michel Carigi, “la majorité était de Champigny et non de Villiers-sur-Marne, mais ils fréquentaient la mosquée Al-Islah”. Les peines prononcées sont allées de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à dix ans d’emprisonnement.
Des interpellations de personnes en situation irrégulière
La perquisition de mercredi a mobilisé une quarantaine de fonctionnaires de police et ne semble pas avoir donné lieu à d’incident notable. M. Carigi précise à ce sujet que “les responsables de la mosquée, n’ont pas fait obstacle et ont ouvert toutes les portes pour faciliter le travail des policiers”.
Le directeur de cabinet a ajouté que le président de la mosquée Al-Islah, actuellement en Algérie, n’a pu être joint. On apprend pour finir par une source proche de l’affaire qu’à l’issue de la perquisition, les autorités ont procédé à l’interpellation de “plusieurs personnes en situation irrégulière”.