Vache folle : le parquet a requis le non-lieu
On l'apprend seulement aujourd'hui : un non-lieu a été requis par le parquet de Paris dans l'enquête sur le scandale de la vache folle.
En 1997, l’enquête sur le scandale de la vache folle était ouverte. Un an plus tôt, c’est une plainte de l’Union française des consommateurs (UFC) pour “falsification” et “tromperie sur la qualité substantielle d’un produit” qui déclenchait cette procédure.
Depuis 1989, la France importait farines animales et animaux britanniques, responsables de la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la tristement célèbre maladie de “la vache folle”. Dans cette affaire, 4 personnes, toutes gestionnaires d’usines de transformation d’aliments pour bétail, étaient mises en cause. L’une d’elles est décédée depuis.
CE 19 novembre dernier, donc, le parquet de Paris a requis un non-lieu, ce qui signifie que l’enquête est désormais terminée. Mais pourquoi ?
Enquête sur l’affaire de la vache folle : les raison d’un non-lieu
Selon le parquet, rien n’est venu démontrer que ces produits contenaient des protéines animales. En outre, selon une source judiciaire, aucune des personnes mises en examen n’a oeuvré dans un quelconque détournement de la législation. Reste à savoir si les juges d’instruction du pôle santé publique de Paris suivront ou non les réquisitions du parquet de Paris.
En 1996, la forme humaine de la maladie de la vache folle, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, était reconnue par la Grande-Bretagne. Suspendue en 1996, l’importation de viande bovine britannique avait été rétablie en 2002.