Urgences de Valognes : près de 2.000 manifestants contre la fermeture
Samedi matin, près de 2.000 personnes ont manifesté contre la fermeture des urgences de Valognes, effectives depuis le 6 août dernier suite à la décision de l'Agence régionale de santé.
L’affaire fait son chemin. En début de mois, on apprenait la fermeture des urgences de Valognes (Normandie), effective depuis le 6 août dernier et qui concernait également le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de la commune.
Le maire de Valognes Jacques Coquerel avait alors affiché sa “honte […] de ne plus pouvoir assurer la sécurité et la santé de nos concitoyens”. Il était cependant question d’alerter la ministre de la Santé sur le sujet en lui faisant parvenir une missive signée par M. Coquerel et d’autres maires de la région.
Manifestations à Valognes : près de 2.000 personnes réunies samedi contre la fermeture des urgences
La situation avait été partiellement rétablie le 15 août, avec la remise en service du SMUR de Valognes. Une réouverture qui, selon l’hôpital, était la résultante de “la poursuite de la mobilisation active auprès des agences d’intérim et des médecins hospitaliers de tous les services du CHPC”. Et puisque les urgences de la commune demeuraient portes closes, cette mobilisation était destinée à se prolonger dans le temps, voire à s’affirmer davantage.
Une minute de silence observée devant l’hôpital
Samedi, près de 2.000 personnes (plus de 1.700 d’après la police et 2.500 selon les organisateurs) se sont rassemblées en signe d’opposition à la fermeture des urgences de Valognes. Dans le détail de cette manifestation, notons la présence de 150 députés locaux et des députés Philippe Gosselin (Les Républicains) et Stéphane Travert (PS). Un rassemblement a d’abord eu lieu devant la mairie avant que ne s’opère une marche silencieuse dans les rues de Valognes. Une minute de silence, dédiée à “tous les usagers des urgences” comme le rapporte l’AFP, a ensuite été observée en face de l’hôpital. On a également pu voir, au sein du cortège, plusieurs drapeaux syndicalistes désapprouvant la décision de l’Agence régionale de santé (ARS).