Une société détruit le château de Bellevue au lieu de le rénover
Le château de Bellevue devait être rénové, mais la société n’aurait pas très bien compris les directives. Après quelques jours, la demeure du 18e siècle a disparu puisqu’elle a été détruire par erreur. Le propriétaire souhaite reconstruire le château.
En Gironde, les 2 500 habitants d’Yvrac ont été consternés lorsqu’ils ont aperçus selon Sud-Ouest le château, enfin le tas de gravats. Pourtant, le panneau du chantier mentionne bien une rénovation, et non une destruction. Selon le maire Claude Carty, « Un permis de construire pour rénovation a bien été délivré en juin 2011. Il autorisait simplement la destruction d’une infime partie des dépendances ». Ces dernières n’étaient pas conformes au Code de l’Urbanisme. Le propriétaire est sous le choc lorsqu’il apprend que sa demeure de 13 000 m² a été totalement détruite. Il reste seulement une dépendance d’époque juste à côté d’un emplacement vide. Cet homme connaissait l’état de la bâtisse, il voulait tout de même la rénover, désormais il doit la reconstruire. Selon les premiers éléments récoltés par le propriétaire, les entreprises BTP ont mal compris les directives.
La reconstruction de Bellevue
Ils ne sont pas français et les voitures étaient immatriculées en Pologne. Une procédure a été engagée auprès du procureur, mais le propriétaire ne veut pas « chercher les responsables de cette erreur : le mal est fait ». Cette demeure pouvait accueillir aisément 200 personnes avec deux grandes salles. Elle avait été acquise par Dmitry Stroskin, qui est désormais propriétaire d’une ruine, c’est un cadre de nationalité russe, il dirige une entreprise de logistique à Varsovie. Les habitants ont un cliché sur les Russes, l’homme a donc voulu les rassurer « Attention ! Je ne suis pas dans le pétrole ou dans le gaz russe ». En effet, il travaille dans une société d’exportation.
Dans tous les cas Dmitry Stroskin va « travailler avec un architecte parisien sur le dossier », car il souhaite « reconstruire Bellevue à l’identique ». Il aurait signé un contrat d’un million et demi d’euros avec une société locale. Le château ne devrait pas renaître de ses cendres avant deux ans.
Bellevue Avant
Bellevue Après