Limoges : une directrice de maternelle soupçonnée de violenter des enfants
Une enseignante et directrice d'une école maternelle de 48 ans fait l’objet d’une plainte d’un collectif de parents d’élèves pour "violences physiques et psychologiques".
À la suite d’un dépôt de plainte des parents d’élèves, une enseignante de la petite section de l’école maternelle de Feytiat (qui était également directrice de l’établissement), près de Limoges, a été placée en garde à vue. L’institutrice est soupçonnée de “violences physiques et psychologiques” contre ses élèves et a été placée en garde à vue ce mercredi 24 juin.
“Brimades et humiliations” au programme scolaire
C’est un collectif de parent d’élèves qui s’est réuni pour déposer une plante collective contre l’enseignante de 48 ans accusée de violence contre ses élèves. Les premiers témoignages semblent d’ailleurs accablants puisqu’une quinzaine d’enfants auraient été victimes de brimades et d’humiliations de la part de leur instit’, trois d’entre eux auraient été particulièrement visés.
L’une des mères de famille, porte-parole des plaignants, raconte le traitement subit par les enfants : “Nous avons réuni de nombreux témoignages : tapes sur la nuque, enfants secoués, témoignages de tout petits racontant leur angoisse d’être mis dans le ‘placard aux sorcières’, humiliations, brimades la liste est sans fin”. Toujours selon la porte-parole, c’est une discussion avec une autre maman qui a révélé “que les enfants racontaient les mêmes évènements, que leurs symptômes étaient semblables, et que d’autres petits étaient en souffrance” dans des déclarations reprises par l’AFP.
Méthode de travail à l’ancienne
Selon une source proche de l’enquête, l’enseignante aurait déjà eu des précédents dans d’autres établissements à cause de méthode de travail “à l’ancienne”. Au printemps, le rectorat aurait informé les parents “qu’un accord avait été trouvé avec l’institutrice qu’elle était en arrêt de travail et qu’elle ne reviendrait plus dans l’école”.
Depuis qu’ils ont changé d’enseignante, les petits auraient retrouvé le goût de l’école selon la porte-parole des parents. Mais les poursuites ne s’arrêteront pas pour autant, cette dernière estimant qu’”il est nécessaire pour nous d’aller au bout de la procédure pour obtenir la reconnaissance du traumatisme qu’ont subi nos enfants et dénoncer le silence des hauts fonctionnaires à qui nous confions leur avenir”.