Amedy Coulibaly : un de ces proches fiancé avec une sous-officière de la gendarmerie
Selon une information du Canard Enchainé, Amar R. proche d'Amedy Coulibaly, était fiancé avec une sous-officière de la gendarmerie de Rosny.
En France, depuis la fusillade à Montrouge et la prise d’otage de l’Hyper Casher à la Porte de Vincennes les 8 et 9 janvier dernier, le nom de famille Coulibaly est devenu tristement célèbre en France. Or on apprend aujourd’hui qu’un jeune homme, proche d’Amedy Coulibaly, entretient une relation amoureuse avec une jeune femme, gendarme de profession.
C’est ce qui s’appelle des liaisons très dangereuses. En effet, Amar R. recherché dans le cadre d’une enquête pour trafic d’armes. Quelques heures avant la prise d’otages de l’hypercacher, il était en compagnie d’Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attentat. Selon le Canard enchainé dans son édition du jour, le service de renseignement a appris qu’Amar R. entrait et sortait librement du fort de la gendarmerie de Rosny-sous-bois dans le 93 où se trouvait sa fiancée.
Considéré comme une forteresse, Amar R. déambulait donc sciemment devant les gendarmes de Rosny-Sous-bois. Ce dernier a été interpellé le 23 janvier dernier, sa fiancée n’ayant pas été inquiétée à ce jour.
La fiancée n’aurait pas fait de faute professionnelle
Y a-t-il donc eu une faille dans les services de la gendarmerie ? Contacté par le magazine Le Point, Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, ne conteste pas les informations du canard enchainé, mais dédouane la sous-officière :
“Certes, il y a bien eu un contact entre les deux personnes, mais à ce stade de l’enquête, confiée à la police judiciaire de la préfecture de police, il n’y a rien à reprocher à la sous-officier de la gendarmerie. Nous n’avons pas constaté de faute professionnelle. Il existe une stricte séparation entre enquête de police et de gendarmerie. Nous ne pourrons tirer des conclusions qu’à la fin de l’enquête de la PJ.”
Le fort de Rosny abritait des jeunes radicaux
Cette nouvelle affaire risque de ternir encore plus la réputation du fort de Rosny. L’année dernière, deux jeunes gendarmes de cet établissement avaient été détectés comme des éléments radicaux. Selon le Point, ces deux hommes avaient programmé un voyage en Syrie. Ils ont depuis quitté la gendarmerie.