UCI : Astana conserve sa licence WorldTour
L'union cycliste internationale maintient à l'équipe kazakhe Astana sa licence WordlTour 2015. Mais un maintien sous conditions, et sous surveillance.
Mardi, la Commission des licences de l’Union cycliste internationale (UCI), a publié les motifs de sa décision quant au maintien de la licence WorldTour de l’équipe kazakhe Astana.
L’UCI, sans absoudre l’équipe des nombreux cas de dopage recensés dans ses rangs en 2014, lui permet ainsi de pouvoir participer aux compétitions les plus prestigieuses, dont le prochain Tour de France.
Astana : un “processus de réformes en profondeur”, selon l’UCI
Si la décision a été prise le 23 avril dernier, ce n’est donc qu’hier que les motifs la justifiant ont été rendus publics. Ainsi, l’UCI semble se féliciter du “processus de réformes en profondeur” engagé par l’équipe kazakhe. Elle indique en outre que “le retrait de licence est la sanction la plus grave que puisse encourir une UCI WorldTeam” et qu’“une telle sanction ne doit être prononcée que si d’autres mesures moins restrictives ne peuvent pas être envisagées”.
Mais si Astana conserve sa place dans l’élite mondiale du cyclisme, cela ressemble tout de même pour beaucoup à une mise en liberté sous contrôle judiciaire.
La licence WorldTour suspendue à des conditions strictes
En février, Astana faisait l’objet d’une procédure de retrait de licence pour ne pas avoir initié “en son sein un système de mesures préventives et dissuasives aptes à contribuer de la manière la plus effective possible à la lutte contre le dopage”. En 2014, en l’espace de 6 mois, 2 contrôles positifs et 3 dans l’équipe réserve avaient été relevés.
Désormais, la procédure initiée par l’UCI “reste en suspens”. En cas de nouveau contrôle antidopage positif, le retrait de la licence pourrait lui être signifié. L’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne avait rendu un rapport sur lequel s’est appuyée la Commission des licences de l’UCI. Astana s’était engagée à se conformer à ses préconisations. “En cas du non-respect des termes de l’accord, l’ISSUL le signalera à la commission, laquelle pourra en tout temps rouvrir la procédure de retrait de licence”. Une grosse épée de Damoclès, en quelque sorte.