Trump : une auteur du “Saturday Night Live” suspendue après un tweet sur le fils du président
Katie Rich, auteur du "Saturday Night Live", a été suspendue après avoir publié un message sur Twitter se moquant du fils du président Trump.
Pour son allure, ses mots et désormais son statut de président des États-Unis, Donald Trump est une cible de choix pour les humoristes du monde entier. Ceux résidant au pays de l’Oncle Sam apparaissent toutefois assez logiquement en première ligne, avec le risque d’un forcément douloureux retour de boomerang de la part du gouvernement et de ses soutiens.
Katie Rich vient ainsi de faire les frais d’un trait d’humour posté sur Twitter le vendredi 20 janvier dernier, soit le jour de l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche. Cet auteur de l’émission Saturday Night Live avait posté le message suivant, ici traduit : “Barron sera le premier enfant scolarisé à domicile à faire une fusillade dans son école.”
Tweet sur Barron Trump : Katie Rich le qualifie d'”inexcusable”
La personne visée par le tweet était Barron Trump, soit le fils de Donald Trump. Une moquerie n’étant définitivement pas passée inaperçue sur le réseau social, à en juger par les nombreuses critiques reçues par Katie Rich qui, en conséquence, a fermé son compte Twitter. Elle l’aura ensuite réactivé pour présenter ses excuses à qui aura été offensé par son tweet, qu’elle a pourtant qualifié dans le même temps d’“insensible”, d’“offensif” et surtout d’“inexcusable”.
Chelsea Clinton apporte son soutien au fils du président
Et alors qu’une pétition appelant à son renvoi sans délai a récolté plus de 40.000 signatures, le nom de cet auteur n’est pas apparu au générique du Saturday Night Live diffusé le lendemain de l’investiture. Et la chaîne NBC d’avoir finalement opté pour la suspension indéfinie de Katie Rich.
Lundi, Barron Trump a reçu sur Twitter le soutien de Chealsea Clinton, fille de l’ex-couple présidentiel Clinton et proche de la fille de Donald Trump. Ses mots disaient ainsi : “Barron Trump a le droit d’être traité comme n’importe quel enfant. Se dresser pour défendre un enfant signifie aussi s’élever contre la politique blessante du président des États-Unis vis-à-vis des enfants.”